Expo peinture/sculpture/vidéo du 1er au 30 avril au Barcarès

C’est accompagné de l’artiste Ana Sanjoan, que Christophe Imagénieur vous propose une nouvelle exposition à la « Maison des arts » de Le Barcarès du 1er au 30 Avril.

Le travail d’introspection réalisé entre 2014 et 2017 à travers la série « Renaissance », et suivi d’un travail charnière intitulé « Essence de Renaissance », se poursuit aujourd’hui par « Résistance ».

A travers cette collection, enrichie par des études en argile des sculptures d’Ana Sanjoan, on sent chez Christophe Imagènieur la détermination de comprendre, de poser sur la toile les contrastes, comme un négatif photographique d’une autobiographie. Une image et une bande sonore qui ne cesse de s’inventer pour mieux se répondre.

Ce couple dans la vie comme dans l’art, se réunit une nouvel fois pour présenter un travail plastique alliant, peinture, sculpture et vidéo. « Fier et heureux de partager l’affiche avec Ana Sanjoan, pour une série d’exposition qui ne fait que commencer… », dixit C. Imagénieur.

Informations pratiques
Maison des arts
89 Bd du Grau Saint-Ange, Le Barcarès
04 38 80 55 02
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h,
Et le samedi de 10h à 12h et de 15h à 18h en présence des artistes.
Installation le mardi 29 mars à partir de 14h
Vernissage vendredi 1er avril à 18h30, en présence des élus locaux et des artistes.
Soirée de clôture vendredi 29 avril à 18h30.

Espoir

Christophe Imagénieur
Né à Ermont, dans le Val d’Oise, le 5 juillet 1972, il passe son enfance et son adolescence partagé entre Paris, Enghien-les-bains, Auvers-sur-Oise et Perpignan. Il étudie tout d’abord la décoration et l’agencement de vitrine pendant trois ans où il fait la connaissance de Philippe Laleu, plasticien, qui lui enseignera ses premiers cours de peinture et d’histoire de l’art. Ces études d’étalagiste l’amènent à côtoyer des enseignes comme Les Galeries Lafayette, Harold’s ou encore Benetton qui lui apporteront une vision plus large, et plus noble du métier.

Passionné par le monde des arts, il approfondit ses connaissances à l’école des métiers de l’art et de l’image à Montreuil. En parallèle il réalise de nombreux décors pour les étudiants du conservatoire libre du cinéma français (le Clcf) à Paris. Fort de cette expérience il intègre une équipe de décoration de plateau et travaille pour différentes réalisations cinématographique.

Imprégné par de nombreux artistes comme Andy Warhol, David Bowie, mais aussi Rambrandt, Toulouse L’Autrec, ou encore Antoni Tàpies, il donne beaucoup plus d’énergie à ses réalisations picturales qui s’articulent autour du carton et de l’enduit qui donnent naissance à une révélation de la matière toujours présente aujourd’hui et qui en fait sa signature.

Conforté dans sa démarche il expose à Perpignan, ville qu’il choisit pour s’y installer, une trentaine d’œuvres regroupées dans un projet intitulé « Fragment, fragile élément ». Sa rencontre avec un collectif d’artistes lui permet d’exposer dans différents lieux des Pyrénées-Orientales et collabore sur différents projets d’installations éphémères dont
« Les vignes bleues » à Collioure.

L’arrivée de la photo numérique et des nouvelles technologies voit émerger un projet artistique : le «Skopimusik» : projection visuelle de photos d’artistes en concerts associé à une installation sonore lors de l’inauguration du «festival off» de « Visa pour l’image » à Perpignan en août 2000. Il y participe 20 ans plus tard, comme une suite logique, avec
son projet « ON AIR ».

Sa fascination du dessin et sa passion pour la matière, donne naissance en 2012 à un nouveau projet d’une quinzaine d’oeuvres, « Konvoitise » qu’il expose en tout intimité. En 2014 il se consacre à un projet qui lui tient tout particulièrement à coeur, sa «Renaissance», qu’il expose durant plus de deux ans sur différents lieux de la région Occitanie. Ce travail ne fait que s’enrichir au fur et à mesure avec ce qu’il appelle « L’essence de Rennaissance ».

Ce cheminement donnera naissance à son nouveau travail : RÉSISTANCE.

CHRISTOPHE IMAGENIEUR

Ana Sanjoan
« De mon enfance, je garde cette image, celle des boîtes métalliques aussi vieilles que les photos noirs et blancs qu’elles renfermaient, trésors d’histoires et d’émotions familiales. Adolescente, j’observe mon père qui capture frénétiquement la beauté de la Martinique en photos, et regarde amusée et pensive les projections couleurs outre-mer sur les murs de notre maison, théâtre animé de notre vie. Mes études… Arts plastiques, puis le théâtre, la mise en scène le temps du secondaire. Finalement le raisonnable dans l’application d’un métier artisanal, prothésiste dentaire. « Aujourd’hui papa est mort ou peut-être hier, je ne sais pas » est l’incipit remanié du roman « L’étranger » de Camus.
A 45 ans je suis étrangère à ma vie… Je quitte tout…

Et me mets à photographier tous ses instants de vie, esquive d’esquisses à la mort. Des témoignages photographiques portés et partagés sur les réseaux sociaux où les mots sont vôtres sur ces clichés. Des photos en clair-obscur et le temps à jamais suspendu, des madeleines de Proust ou d’Ana…

Ces moments photo graphiques sont certes mes cadrages et mon choix mais il me manquait quelque chose… Mon interprétation, ma transformation des choses. Sculpture, prise de vue photographique, art numérique, support toile, travaille de peinture et encadrement, chiné, font de chaque image, une œuvre originale. Voici donc, Mon travail de sculpture, étude préliminaire à grand nombre de mes peintures. Le dessin par croquis est remplacé par une sculpture. »

ANA SANJOAN