La longue histoire d’une épave romaine se poursuit à Port-Vendres

Avril 2015  Vue du chantier destiné à tester le remontage de l'épave romaine
Avril 2015 Vue du chantier destiné à tester le remontage de l’épave romaine
Avril 2015  Une partie de l'équipe de déménagement
Avril 2015 Une partie de l’équipe de déménagement

Le Parc naturel marin du golfe du Lion, le DRASSM, Jean-Marie Gassend, la Mairie de Port-Vendres, le Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales et l’ARESMAR, partenaires de l’opération, organisent un essai technique de remontage de l’épave d’un navire romain, extraite du port de Port-Vendres en 1974. Cette épave, qui a coulé vers l’an 400 dans le port de Port-Vendres par 6 mètres de profondeur, est connue sous le nom de « navire de charge romain », de « l’épave romaine de l’anse Gerbal », de la « galère », ou de « Port-Vendres 1 », son identifiant archéologique. Connue depuis 1929 et après de premiers sondages réalisés en 1963, tous les éléments présents ont été extraits de l’eau lors d’une fouille de sauvetage en 1973-1974, puis traités et conservés à terre. Le test de remontage de ce navire d’une longueur estimée à 20 mètres et 8 mètres de large nécessitent un très grand local pour manipuler toutes ses pièces en bois. Entreposées dans les locaux de la caserne du Fer à Cheval de Port-Vendres, elles ont été transportées pour cette expérimentation dans un hangar situé à Argelès, depuis le 15 avril 2015. L’objectif de cette expérimentation est d’établir un diagnostic de l’état actuel des pièces existantes, de les réidentifier durablement, d’évaluer leurs capacités à être réassemblées, et de réaliser des tentatives de remontage. Selon le succès de cette expérience et en fonction des résultats obtenus, il sera ensuite possible d’identifier plusieurs destins à l’épave de ce navire romain, pour qu’il puisse perdurer au mieux dans l’histoire du port et de la région.