Céret : Les toros d’opérette de Dolorès Aguirre aux arènes !

  José Hernandez, aficionado, évoque les dernières corridas de la Feria de Céret….
« De mémoire d’aficionados céretans, le lot de « toros » présents dans l’arène n’a jamais été aussi mauvais que ceux qui étaient en course samedi 11 juillet  à la première des corridas  organisées par l’ADAC. Il ne faut jamais se fier aux apparences ! 
corrida
Les dirigeants ont présenté des animaux tels qu’on les aime pour une belle corrida. Malheureusement  s’ils présentaient bien , ces »toros »  ont été décevants ! De magnifiques « bichos », bien armés pour le combat, superbement musclés , n’ont pas été à la hauteur de leur réputation.  620 kilos pour le plus lourd et 520 kilos pour les plus légers . De quoi faire trembler même les matadors hardis !
adac Mais rien n’y fit. Le lot , dans son ensemble , était  « manzo ». Dommage car les organisateurs cérétans recherchent réellement  des »toros » imposants qui sont en principe pleins de fougue et d’ardeur au combat contre l’homme, satisfaisant en fait les aficionados les plus exigeants.
 Les matadors  ont eu toutes les peines  du monde à vouloir bien travailler. Certes il y eu par moments  quelques passes superbes, intéressantes, faisant preuve de professionnalisme jusqu’à la fin de la lidia. Mais l’indigence au combat était criante.Les matadors ont à plusieurs reprises réussi à  faire quitter aux « toros » leur terrains de prédilection du côté du toril, mais les animaux y revenaient rapidement malgré la science des maestros.
 Notons quand même de belles estocades et au final des » descabellos »  » avec tout le danger que cela représente pour les matadors  .Là où la corrida s’est montrée particulièrement pauvre, ce fût aux moments des banderilles.Mais reconnaissons quand même une paire de banderilles franches qui a soulevé l’enthousiasme populaire.
 Alberto Aguylar pour son premier « toro » obtenait avec  un descabello de vifs applaudissements.Il faut comprendre  également une bonne faéna mais c’était trop peu par rapport à ce qu’on demande aux toréadors ; Au quatrième animal, le picador est allé à la suite du toro qui s’échappait et refusait le combat. Les organisateurs n’y peuvent rien. Toute l’année ils vont rechercher des animaux de combats pour avoir de bons résultats dans l’arène… Un mot encore pour rendre grâce à la Présidence qui n’a pas octroyé une oreille que le public réclamait fortement pour Alberto Lamelas. En dehors de la corrida,le public a  pris plaisir à voir les jeunes cérétans essayant de stopper les taureaux menés par les gardians  dans les abrivados