Top 10 des déchets retrouvés à la plage et leurs alternatives

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Si on s’y met tous, la mer dans laquelle on se baigne et les eaux que nous utilisons et ingérons tous au quotidien seront bien plus propres ! Go ?

Chaque jour, 8 millions de tonnes de déchets finissent dans l’océan. 80% de la pollution qui touche les mers est d’origine terrestre et issue de l’activité humaine, contre 20 % d’origine maritime. Il existerait, dans le Pacifique, un continent de déchets.

D’où viennent-ils ? Des activités sur les plages touristiques bien sûr, mais aussi des rejets d’eaux usées, des déversement d’industries, et de la pêche.

Les conséquences ? Des milliers d’animaux meurent chaque année par les rejets de fluides, de gazs toxiques, par l’ingestion de déchets impossibles à digérer, ou sont pris au piège parmi les détritus. Quant à nous les hommes, nous nous baignons aussi dans ces eaux polluées, et nous les ingérons possiblement par le biais de la chaîne alimentaire industrielle !

Comment agir pour résorber le problème ? Dream Act s’est penché sur la question et te propose des alternatives et solutions aux 10 types de déchets les plus rejetés par la mer :

1/ Fragments de plastique et de polystyrène
Le plastique au sens large est omniprésent sur la plage et compose 80% des déchets qui s’y échouent.

La solution ?
Éviter les emballages et sacs plastiques  » non merci, j’ai un tote-bag / sac à vrac / tup’ « , préférer les matières naturelles aux synthétiques dans la mode (littéralement bou-rrés de PET), et s’intéresser aux cosmétiques zéro déchet pour limiter les packagings inutiles (et chers).

Quand on ne peut éviter ce terrible plastique, ne pas hésiter à le recycler ! De plus en plus de marques se lancent dans la revalorisation du plastique, comme Reev.

Le must ? Porter un maillot en éconyl, une matière réalisée à partir des déchets plastiques repêchés dans la mer, justement. Coco Frio l’a fait, et c’est très, très réussi.

2/ Canettes, bouteilles et leurs bouchons
En plastique ou en verre et de toutes tailles, elles jonchent la mer et sont dangereuses pour nos pieds dans le sable et pour les animaux qui se blessent en les ingérant.

La solution ?
Se mettre tout simplement à la gourde ! Celle de Gobilab par exemple, est en plastique recyclé, sans produits toxiques (notamment le BPA) et fabriquée dans le Val-de-Marne. Que des bonnes raisons de l’essayer.

3/ Sacs plastiques et emballages alimentaires
Qui n’a jamais vu un sachet plastique flotter tristement sur l’eau ? Il faut une seconde pour créer un sachet plastique et des centaines d’années pour qu’il se dégrade. Quant au suremballage alimentaire inutile, ça suffit !

La solution ?
Pour éviter le suremballage : privilégier le vrac, les packagings recyclés ou en carton. Prendre le réflexe tote-bag et sac-à-vrac dans son sac quand on va faire les courses, ou pour envelopper son sandwich et son snack. Pour les pique-niques sur la plage, rien ne vaut un bento made in France sans produits toxiques. Pour garder ses aliments bien aux frais, tu peux aussi jeter un oeil aux sachets de conservation en tissu.

4/ Pailles, vaisselle et gobelets en plastique
Les pailles plastiques et autres petits déchets sont un fléau pour les animaux marins et oiseaux des plages qui s’étouffent en les ingérant. Ces déchets ne viennent pas tous des plages, ils rejoignent aussi l’océan via les eaux de ruissellement, les cours d’eau ou les égouts.

La solution ?
On investit une bonne fois pour toute dans de la vaisselle réutilisable : couverts compostable par exemple, ou encore pailles en inox. Durables, biodégradables, hygiéniques : tout le monde est gagnant ! Pour ne rien laisser sur place, on pense à apporter un sac-poubelle. On peut aussi investir dans une super nappe à pique-nique made in France pleine de poches, ultra pratiques pour y ranger tout son petit matériel avant de le rouler et de le glisser dans son sac.

5/Coton-tiges
On utilise des quantités astronomiques de coton-tiges au quotidien, et nombreux sont ceux qui s’en débarassent ensuite dans les toilettes… Un très mauvais geste, tu t’en doutes cher Dream Acteur, que je te suggère d’arrêter sur-le-champ. Trop petits, ils échappent aux filtres des stations d’épuration et rejoignent ensuite la plage de Lacanau. Ah.

La solution ?
Ils seront interdits en 2020, alors avant que la demande explose : on achète son premier oriculi ! En bois, bambou ou en métal, tu trouveras celui qui sierra le mieux tes oreilles

6/ Couches et protections féminines
Dans la famille des produits jetables utilisés en masse, je demande les couches (4500 par enfant) et les protections féminines (45 milliards par an sur terre). Le bonus ? Ces produits sont bourrés de produits toxiques, parfois dangereux. S’en passer : bon pour la mer certes, mais surtout bon pour soi !

La solution ?
Essayer le lavable, pas forcément plus contraignant que le jetable. Découvrir des matières douces et naturelles, bien meilleurs pour la peau que le pétrole que l’on retrouve dans la plupart des serviettes hygiéniques… En plus, on fait des économies.

Chez Dream Act, on te conseille les couches lavables made in France Hamac, très faciles d’utilisation. Côté serviettes, Alterosac propose des modèles simples en coton bio fabriqués en France, quand Beauty Waps offre une diversité de tailles qui en plus soutiennent de jeunes filles en difficulté au Kenya.

On peut faire le même constat pour les lingettes et les mouchoirs en papier : on les retrouve facilement version lavables aujourd’hui ! La preuve avec les langes ré utilisables de Kajiji ou Clarange, et les adorables Petits Mouchoirs Français.

7/ Vieux vêtements
Les tissus naturels se dégradent certes, mais ils ne sont pas malheureusement pas (encore!) la majorité des matières utilisées dans l’industrie de la mode (qui est la 2ème industrie la plus polluante du monde, en passant)

La solution ?
On en a fait un article très complet ici, pour résumer : acheter moins, mais mieux !

Des vêtements qui durent, en matières naturelles ou recyclées. Chiner en fripes,participer à l’économie circulaire, voire essayer la location de vêtements. Bref, se mettre à la mode minimaliste : un soulagement pour la garde-robe, pour le porte-monnaie, pour la planète et enfin crois-moi : pour l’esprit.

8/ Mégots de cigarette
LE mini déchet le plus courant dans la nature en général, donc la mer en particulier : le mégot. Savais-tu que ce rikiki déchet peut contaminer 500 litres d’eau et met jusqu’à 12 ans à disparaître ? Pourtant, on en retrouve 4 milliards dans les rues tous les ans, qui rejoignent bien souvent la mer.

La solution ?
Arrêter de fumer. (bah quoi, ça se tente, non ?)

Amener son cendrier : il en existe des « portables », afin que les mégots ne s’envolent pas / ne se renversent pas. Imperméables et ininflammable ils assurent sécurité et empêchent l’odeur de tabac froid de se répandre. Tu n’auras plus qu’à le vider à la maison comme tu le fais habituellement.

9/ Filets de pêche et cordages
Perdus ou jetés volontairement, nombreux sont les cordes et filets qui se retrouvent à l’eau et se muent en filets fantômes pour les animaux qui se retrouvent capturés…pour rien.

La solution ?
Hélas, la réponse est difficile pour le consommateur : il s’agit là d’une histoire de confiance. On peut te suggérer de bien te renseigner sur ceux qui revendent ton poisson : rapproche-toi des petits producteurs de la pêche responsable et biologique.

10/ …et tout le reste
Frigos, vélos, baby-foot (oui oui), machines à laver, caddies, pièces détachées de voitures, pneus, scooters, téléphones… nombreux et insolites sont les objets retrouvés dans la mer.

La solution ?

Un peu de bon sens : les eaux ne sont pas une décharge. Quand on veut se débarasser de ses possessions, on évalue les possibilités :

– S’il est cassé : le (faire) réparer, apprendre à le faire, ou l’offrir à quelqu’un qui sera ravi de s’en occuper pour l’utiliser ensuite, en faire don à un FabLab ou une association/entreprise de récupération
– S’il est encore en état : le donner, le revendre, le troquer
– Si on ne peut que le jeter : on se renseigne sur le recyclage et l’enlèvement des encombrants.