Bernard Reyes : la pêche, les champignons, le rugby… what else ! Portrait

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Bernard REYES : "Nos élus sont un jour dans l'Intercommunalité, un autre jour en mairie, moi je suis un jour au loup, un jour aux giroles... Dur-dur la vie de retraité actif !"

Nom : REYES (prononcer Réyès). Prénom : Bernard. Age : 62 ans. On se charge des présentations !


Lieu de naissance
: Perpignan. Dans le quartier Saint-Mathieu. LE centre historique de la ville. Il y tient.

Études : secondaires aux lycées Arago et Al Sol, à Perpignan. Tout comme son service militaire : accompli au 24ème RIMA… de Perpignan. Toute une histoire, toute une époque. Tout comme encore : il a joué au rugby, sous le soleil perpignanais, ès-qualité de talonneur.

Vie privée
: il habite sur le bas-Vernet depuis cinquante-cinq ans.

Vie professionnelle
: il a effectué toute sa carrière aux Autoroutes du Sud-de-la-France, comme superviseur péage.

Passions : il n’en manque pas ! Tout ce qui est en rapport avec la nature, tout ce qui le met en contact avec la nature, le passionne, lui fait tourner la tête. La pêche, cueillette de champignons, asperges, escargots, salade de montagne, couscouils… Les randonnées à pieds, à cheval, à vélo, en pirogue, en 4×4, à raquettes ; tout ça n’a plus aucun secret pour lui. Absolument. Certains, dit-on, murmurent à l’oreille des chevaux, bavardent avec les micocouliers, aboient avec les sangliers, discutent le bout de gras, lui c’est juré-promis-craché il est dans toutes les sauces, capable de parler avec un muet et de se faire entendre par un sourd. Mais, s’il le faut, il sait aussi avoir la mémoire d’un amnésique. Il a le naturel dans la peau. Bref, vous l’avez compris, avec lui le couvert est toujours servi. Il adore cuisiner, réaliser des pâtisseries… et, surtout, aller supporter l’équipe de rugby l’USAP, son unique religion !

Signes particuliers : son père était œnologue à l’Institut Coppérative du Vin : « Il m’a fait connaître et aimer la nature. »

Ses bons coins sur le sol roussillonnais : toute la côte sableuse et rocheuse (où il attrape ses gros loups de mer), les étangs de Salses et de Canet, mes préférés… Plus haut, en fixant les sommets pyrénéens, son Canigou et rien d’autre !, les étangs de Nohèdes, la Carença, les Bouillouses. Mer et montagne (où il ramasse à la brouette ses giroles), tout simplement.

Une anecdote : « Lors de la finale de l’USAP, avec l’Amicale de La Taverne de Rivesaltes, nous avions gagnés la capitale en train. Nous avions emmenés les sarments pour griller, le pâté aux morilles et des chips faites maison, la saucisse catalane, le boudin qui va de soi et avec, les roustes, les côtelettes, l’aïoli, les vins de chez nous, les fromages, le fameux gâteau « bras de gitan »… Le tout soigneusement emballé et enfermé dans des cartons qui avaient servi pour transporter des magnétoscopes. Quand nous sommes arrivés à Paris, suite à un contrôle, nous avons dû tout déballer sur le quai, parce que le personnel chargé de la sécurité ferroviaire ne trouvait pas de… magnétoscopes ! Et pour cause… ça sentait plutôt la charcuterie catalane (la meilleure du monde !). Ils ont soupçonné un temps que nous étions les auteurs d’un trafic. A tel point qu’il a fallu déballer tous les cartons de gâteaux ! On a failli louper la finale ».

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