Connaissez-vous les grands types de macro-écosystèmes de notre planète? C’est à dire « les communautés d’êtres vivants qui occupent une vaste zone dont les limites sont essentiellement de nature climatique »
Les forêts, les prairies, les déserts, les mers et océans, les lacs et rivières, selon Hélène Leriche, conseillère scientifique de la Fondation Nicolas Hulot, constituent les grands types de macro-écosystèmes de notre planète.
Aujourd’hui, j’ai choisi de vous parler de la Mer Méditerranée…
La revue Plos One avec l’étude « Census of Marine Life » par 360 chercheurs, au terme des dix années, a pu compter non pas 8000 à 12000 espèces animales et végétales peuplant la Méditerranée mais 17000.
Seulement notre mer fermée craint la pollution avec le bétonnage des habitats et la surpêche et s’avère très sensible également à l’invasion de faunes et flores de formes exogènes correspondant à 4% du recensement.
Ces clandestins exotiques _ algues, méduses, poissons…_ provenant accidentellement de navires qui passent le détroit de Gibraltar et le canal de Suez pour amener parfois huîtres ou palourdes japonaises dans des élevages côtiers ou attirés par le « réchauffement climatique des eaux » introduisent une tropicalisation de l’écosystème, engendrant de fâcheux changements biotique et bionomique.
On finit par se demander où sont donc passés les derniers phoques moines? On parle de trois exemplaires à ventre blanc, de la Mer noire, naturalisés au Museum Bucarest.
On est alors heureux de retrouver non loin de Canet, dans l’étang de Canet-Saint-Nazaire, classé dans le réseau Natura 2000, le héron pourpré qui est protégé sur le territoire français, depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 mais il est aussi inscrit à l’annexe I de la directive Oiseaux de l’Union Européenne; à ce titre, il est donc interdit de l’enlever, de le mutiler ou de le détruire, ni même de le perturber volontairement ou encore de le naturaliser, on ne peut non plus s’attaquer aux œufs ou nids ou milieux; vivant ou mort, son transport ou sa vente sont interdits. Le busard des roseaux, l’échasse blanche ou la lusciniole à moustaches ou petite fauvette de marais de l’Ancien Monde, en catalan, boscarla mostatxuda, sont rejoints par d’autres migrateurs comme le flamant rose, le crabier chevelu, le chevalier sylvain qui font escale au village des pêcheurs où hivernent la grande aigrette, durant la saison internuptiale, l’avocette élégante et le martin-pêcheur qui est un bon indicateur naturel de la qualité d’un milieu aquatique.
Nous vous conseillons donc tout naturellement de respecter la nature, y compris la nature catalane!
Le pays catalan fait des efforts pour préserver le patrimoine… Soyons tous unis dans cette quête de l’essentiel en profitant avec respect des beautés naturelles.
