« Un budget régional pas à la hauteur des enjeux », par le Parti de Gauche

Francis DASPE, co-délégué régional du Parti de Gauche en Languedoc-Roussillon
Francis DASPE, co-délégué régional du Parti de Gauche en Languedoc-Roussillon
Francis DASPE, co-délégué régional du Parti de Gauche en Languedoc-Roussillon
Francis DASPE, co-délégué régional du Parti de Gauche en Languedoc-Roussillon

« Un budget régional pas à la hauteur des enjeux »

Sous ce titre, Francis DASPE et Charles MENARD, Délégués régionaux du Parti de Gauche en Languedoc-Roussillon René REVOL, Membre du Bureau national du Parti de Gauche Ancienne tête de liste de la liste unitaire « A gauche maintenant ! » aux élections régionales de 2010, nous prie d’insérer :

Le Parti de Gauche estime que le budget voté par le Conseil régional Languedoc-Roussillon n’est pas à la hauteur des enjeux économiques et sociaux de la période. La dureté de la crise, qui touche plus particulièrement notre région parmi les plus sinistrées, nécessitait d’autres choix.

Les postures gadgets en trompe-l’œil ne peuvent certainement pas tenir lieu de politique cohérente. Il en va ainsi de la baisse (nécessaire) des frais de communication et des velléités de sanctions financières contre les élus absentéistes (qui seraient crédibles si elles étaient doublées de la volonté de remettre en cause le cumul des mandats). En réalité, rien qui puisse faire croire que Christian Bourquin se serait rallié à une VI° République portée par Jean-Luc Mélenchon et le Parti de Gauche…

Mais le plus grave est que ce budget ne comporte pas de mesures de rupture significatives avec le cadre contraint des politiques d’austérité.

Il reste dans la continuité d’une stratégie économique visant à tout miser sur quelques pôles de compétitivité au détriment d’un véritable aménagement du territoire régional luttant contre les inégalités territoriales et favorisant la relocalisation des activités industrielles, agricoles et commerciales. Les investissements projetés ne s’accompagnent hélas d’aucune mesure conditionnée à des engagements de progrès social ou de transition écologique. Enfin, il n’y a rien pour faire barrage à la privatisation et à la mise en concurrence des services publics régionaux.