« Thanatos, L’ultime passage », un film sur les EMI à Montpellier

Le film documentaire, Thanatos L’ultime passage, de Pierre Barnérias est sorti le 30 octobre 2019. Le film traite avec précision des expériences de mort imminente à travers des témoignages. Une séance sera organisée en présence du réalisateur le vendredi 11 novembre au Mégarama de Montepellier Saint Gely du Fesc.

SYNOPSIS
Ils se sont réveillés à la morgue ou de leur coma et ont été déclarés morts par la médecine. Revenus de l’autre rive, ils témoignent de cette expérience « indéfinissable » tant elle a changé leur vie, quelles que soient leur nationalité, leur religion ou philosophie. Première enquête cinématographique sur l’au-delà, pendant 2 ans, un journaliste est parti à la rencontre de celles et de ceux qui disent avoir vécu l’expérience de l’au-delà.

PIERRE BARNÉRIAS
Journaliste de formation, Pierre Barnérias a travaillé aussi bien en presse écrite (Ouest France), radio (France Info/RTL 2), que télévision (Envoyé Spécial, Des Racines et des Ailes, Zone Interdite…). Il a réalisé une quarantaine de documentaires. Plusieurs d’entre eux ont été primés dans des Festivals : Toison d’Or du Film d’Aventure pour La Marche dans le Ciel (France TV), Grand Prix du Public pour Le Vigneron du Pacifique (France TV) au Festival International Oenovideo, Grand Prix du Public et Meilleur Documentaire pour Sous peine d’Innocence (France TV) au Festival International de Cinéma de Praxis, USA.

Depuis 2011, il réalise des enquêtes pour le Cinéma. Thanatos, l’Ultime passage est son troisième long métrage après M et le 3e secret et la version Cinéma de Sous peine d’Innocence.

INTERVIEW DU RÉALISATEUR PIERRE BARNÉRIAS

Pourquoi avez-vous souhaité traiter de ce sujet ?
Pour une raison simple : il n’y a pas plus universel que la mort. C’est l’égalité parfaite entre tous les hommes. Nous allons tous mourir. Que se passe-t-il après, me semble être une question intéressante pour le journaliste que je suis. Depuis toujours et dans toutes les cultures ou les religions, des personnes nous racontent la même histoire, captivante…

Comment avez-vous choisi les intervenants ?
Chaque intervenant a vécu une expérience réellement incroyable mais elles sont pourtant toutes différentes. Il y a des expériences qui guérissent, certaines qui prophétisent, d’autres qui effraient. J’ai aussi choisi les personnes en fonction de leur culture et de leur croyance et surtout de leur non-croyance. Un athée qui vit ce genre d’expérience m’intéresse plus qu’un fidèle croyant. Mais ce film est aussi et avant tout une enquête. Pour cela, j’ai recherché les avis et les enquêtes faites par des médecins sur un sujet qui bouscule les enseignements. J’ai passé aussi des nuits avec les urgentistes du Samu de Lyon qui eux, sont au contact de la mort. Là aussi, ce que j’ai découvert a été très riche.

Qu’avez-vous retenu de cette expérience ?
Que la médecine évolue ! Il y a une thèse de médecine en 2013 sur les expériences de mort imminente avec la notion de conscience extraneuronale. Cette thèse, a fait l’objet d’un document officiel, réalisée par le Dr Jean-François Lallier a reçu la mention très honorable. On est loin des expertises psychiatriques demandées par le conseil de l’Ordre des médecins à l’encontre du Dr Charbonier, anesthésiste-réanimateur, et qui défend depuis 30 ans cette notion de conscience intuitive extraneuronale.

Quel regard portez-vous sur ces expériences ? Qu’avez-vous souhaité montrer à travers ce documentaire ?
Un autre regard sur la mort… C’est un sujet qui fait peur, mais il me semblait important de ne surtout pas le traiter de façon anxiogène. J’ai voulu faire une vraie enquête, mais une vraie enquête journalistique en privilégiant la parole des intervenants. Il m’a semblé que de réunir autant de témoignages qui, au final, se rejoignent tous permettait de donner un véritable éclairage sur ces expériences dont le point commun est la transformation
décrite par chacun après l’avoir vécue. Et c’est cette sensation d’amour infini, d’harmonie entre les gens et de plénitude que je souhaiterais que l’on retienne de mon documentaire.