Seul contre tous !

Perpignan : Prise du Castillet par Louis Aliot

Dimanche 28 juin 2020, à Perpignan, ce n’est pas simplement une liste, une équipe, un parti politique, un programme, une ambition, l’espoir d’un réel changement pour la Ville, qui l’ont emporté, c’est aussi, surtout, et avant tout, la victoire d’un homme, Louis Aliot. La troisième fois aura donc été la bonne. Louis Aliot (RN), 50 ans, gagne avec 53,09% des suffrages exprimés, contre 46,91% au maire sortant, Jean-Marc Pujol (LR), battu, défait. Près de 2 000 voix les séparent, la victoire est donc nette, elle ne peut souffrir d’aucune contestation. Voir le scrutin.

L’homme doit être un dur à cuire pour avoir, tout le long de la campagne électorale de ces élections municipales, édition 2020, dû, pu, endosser, encaisser, sans sourciller, les mensonges, la haine, les ignominies, les bêtises, les vomissures, de tout le personnel politique perpignanais, des pseudos-politologues locaux qui ne savent que singer les Mme Irma avec leurs analyses low-cost à deux balles, à trois-francs-six-sous…

Sans oublier les médias, la presse institutionnelle perpignanaise au premier chef, laquelle a joué avec le feu durant toute cette élection. Elle n’a pas informé, elle a milité. Elle n’a pas enquêté, elle n’a pas vérifié ses sources, elle a dénoncé, colporté, condamné, avec à chaque fois un seul homme à abattre (politiquement s’entend, ouf !), une seule cible : Louis Aliot.

La presse locale n’a pas éclairci les débats, au moins pour ses lecteurs et auditeurs, elle les a assombris. Elle a trompé avec médisance, jouissance et infamie, plutôt que d’enseigner, de renseigner, d’éduquer, ou simplement de rendre compte en s’appuyant sur des faits, et non des rumeurs aux allures de fake news.

Elle n’a pas fait le job qu’on est en droit d’attendre d’une presse dite « d’information » et non « d’opinion », d’une presse libre et indépendante. Quand on voit une presse se déchaîner contre un seul homme avec de tels procédés dignes de procès staliniens, il y a de quoi s’alarmer. C’est d’ailleurs cela, ce constat, qui est le plus inquiétant aujourd’hui en Roussillon : existe-t-il encore des journaux d’information ? La réponse est amère.

Pas si seul que ça en fait !

Seul contre eux, contre tous, Louis Aliot a gagné. Et haut la main. Mais c’est d’abord la Démocratie et la République qui ont gagné, portées par une seule voix issue des urnes : celle du peuple, évidemment.

Les professionnels de la petite-politique « made in P-O », les journalistes-procureurs, les idiots de tous bords (toutes convictions idéologiques confondues), les tireurs d’élites sociales, toutes celles et tous ceux qui se sont érigés comme d’habitude en « maîtres de l’épouvante » face à Louis Aliot notamment, ont tout simplement négligé l’essentiel : les Perpignanaises et les Perpignanais.

Ces derniers n’ont pas voté pour une étiquette politique. Ils ont voulu tourner la page de décennies marquées par des petits-arrangements en familles politiciennes, par un système clientéliste arrivé à bout de souffle et de combinaziones, devenus insupportables pour le Peuple. Cela ne pouvait plus durer ainsi. Ils l’ont dit, ils l’ont fait.

Un é-lecteur qui aime Perpignan (et Le Journal Catalan !)