Le tourisme est un secteur majeur de notre économie et la France y occupe une place prééminente dans la compétition mondiale : notre région est de plus, une destination touristique très prisée. Il est donc primordial de valoriser cette ressource économique capitale en veillant à la qualité et à la sécurité des produits et services afin que ceux‐ci répondent parfaitement aux attentes des consommateurs/vacanciers. C’est le travail de la direction départementale de la Protection des Populations (DDPP), souvent en lien avec d’autres administrations de l’Etat.
Sécurité alimentaire
Dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments, sont notamment concernés les établissements suivants : les centres aérés, les centres de vacances et de loisirs, les restaurants commerciaux situés  en zone touristique, les marchés locaux.  Un focus particulier sera fait en 2015 sur la qualité sanitaire des produits à base de poissons crus  (tartare, carpaccio, sushi/sashimi) servis en restauration, sur place ou à emporter.  Ainsi, lors de toute inspection réalisée dans un restaurant préparant et/ou servant des produits à  base de poisson cru, il est demandé de systématiquement contrôler la maîtrise du risque parasitaire  (notamment Anisakis sp).  Dans ce cadre, des contrôles de la mention « fait maison », ainsi que l’indication des allergènes,  obligatoire au 1er juillet 2015, dans tous les types de commerces de la restauration pourront avoir  une visée pédagogique compte tenu de la faible appropriation de cette réglementation par les  professionnels (incompréhension, confusion, etc.).   Protection animale vacances  Cette opération est l’occasion de s’assurer du respect des règles relatives à la protection animale en  réalisant  des  contrôles  renforcés  dans  certains  types  d’établissements  ayant  une  activité  en  augmentation l’été : centres équestres, pensions, refuges, fourrières pour animaux, ou lors de  manifestations consacrées aux animaux notamment. 
Les trois priorités retenues au niveau national
1 – Les nouvelles formes de consommation touristique 
Ce thème regroupe plusieurs secteurs d’activité et des pratiques commerciales nouvelles où la loyauté des  informations n’est pas toujours garantie :
 – la consommation collaborative : activité souvent marchande entre particuliers, elle est basée sur  l’échange, l’usage partagé et le réemploi de services ou de biens (voitures via « BlaBlaCar » par  exemple, outils, vêtements mais aussi appartements notamment sur la plateforme communautaire  « Airbnb »)
 – l’hébergement (hors classement des établissements) : chambres d’hôtes, hébergements atypiques  (roulottes hippomobiles, tonneaux, cabanes dans les arbres), hôtellerie de plein air/mobile home  (arrêté du 24 décembre 2014)   les sites internet spécialisés dans la revente de billets de transports entre particuliers vers des  destinations touristiques (avion, train…) ou les nouvelles prestations ou formules de voyages.
2 – La protection des jeunes en vacances 
Les enquêteurs pourront mettre l’accent sur :
 – les activités sportives : vérification de la conformité des EPI d’usage réitéré (location) destinés à  l’équitation (pour les plus jeunes) et à la plongée (pour un public de jeunes adultes ou d’adultes). Il  conviendra  de  vérifier  leur  entretien  et  les  conditions  de  leur  mise  à  disposition  par  les  responsables  des  clubs  équestres  et  de  plongée.  Pourra  en  outre  être  contrôlée,  la  mise  à  disposition des gilets de sauvetage pour la pratique du kayak et des casques d’escalade. Certaines  activités sportives (rollers…) attirant particulièrement les jeunes seront surveillées    la  sécurité  des  plus  jeunes  dans  l’utilisation,  courante  en  période  estivale,  de  produits  non alimentaires (crèmes solaires, lunettes de soleil, certains vêtements…), alimentaires (glaces…) et de  services   les  vacances  collectives  de  mineurs :  surveillance  de  la  loyauté des  prestations et offres touristiques réellement fournies par rapport aux conditions annoncées lors de la réservation ou de  la commande préalable (camps sous toile, colonies de vacances, clubs d’enfants, centres aérés,  crèches/garderies municipales ou privées, clubs de plages…)
3 – Les commerces soumis à un pic saisonnier 
Ce thème, qui semble a priori évident en période estivale,  pourra être l’occasion d’effectuer une analyse de risques en  affinant  le  ciblage  local  (identification  des  professionnels  jusqu’alors  peu  ou  pas  contrôlés)  et  en  évaluant  les  problématiques sectorielles locales.
Il s’agit de maintenir une vigilance renforcée, notamment dans  le cadre des CODAF, auprès des professionnels à risque, c’està‐dire soumis à une pression aussi forte que soudaine au cours  de la seule période estivale.
Sont donc principalement visés les commerces saisonniers, non exclusivement alimentaires, dans les zones à forte densité touristique où la rotation des professionnels est fréquente (vente d’articles et matériels de  plages, commerces de bouche…), mais également les vendeurs itinérants (« food trucks » ou camionsrestaurants…) exerçant lors d’événements touristiques (festivals…) et sur les marchés forains (stands  commercialisant des vêtements, jouets nautiques…) 
Contact : direction départementale de la protection des populations – tél : 04 68 66 27 00


 
                                    


