Réunion du mouvement Oui au Pays Catalan à Vinça le 24 03 2017

« Notre mouvement, né au printemps 2016, incarne la renaissance de notre territoire face à la région « Occitanie », qui ne nous représente pas »

C’est en ces termes que Jordi Vera, membre fondateur et coordinateur général du mouvement « Oui au pays Catalan » et candidat aux prochaines élections législatives, a ouvert la réunion publique à Vinça

Il a ensuite rappelé « qu’en 2020, la république supprimera les départements, dont le 66, en vertu du rapport Attali publié en 2008. Pour éviter que notre territoire millénaire soit jeté aux oubliettes, obtenons une collectivité territoriale représentant notre territoire et notre population »

Prenant comme exemple le pays Basque qui, depuis le 1er janvier 2017, est reconnu par l’état en tant que communauté d’agglomération, il a expliqué que « cette structure  récupère les compétences de la région qui sont le développement économique, l’aménagement des espaces, l’équilibre social et l’habitat, la politique de la ville, l’environnement, la culture, les langues et les services à la population. Son statut justifie de recevoir une dotation de l’État proportionnelle au nombre d’habitants »

Cet organe de gouvernance, porté par un statut spécifique, est rendu possible par l’article 72 de la Constitution, sous forme de Collectivité Territoriale Unique (CTU). Simplifiant le millefeuille administratif, il fusionnera les compétences des agglomérations, du Conseil départemental et du Conseil régional. Il favorisera davantage de compétences (économie, emploi, éducation, environnement etc.)

Il a ensuite passé la parole à Catherine Barrere, avocate membre du mouvement « Oui au pays Catalan et candidate aux prochaines élections législatives qui a rappelé que  » 2016 a connu le refus massif de l’Occitanie et le réveil catalan. 2017 est l’occasion de transformer cet élan en choix d’avenir et d’alternative pour les Pyrénées-Orientales »

« Au-delà de la perte d’identité », elle a dénoncé « l’éloignement des élus qui sont devenus des candidats professionnels. Il faut donc écouter la base et se réapproprier le pouvoir de décider et d’agir. C’est ce que permettra le statut de Collectivité Territoriale Unique »

Puis Jordi Vera et Catherine Barrere ont répondu aux questions du public, avant que la réunion soit conclue par un apéritif