Restitution du rapport d’expertise sur l’îlot 2 place du Puig à Perpignan

Restitution du rapport d'expertise sur l'îlot 2 place du Puig à Perpignan

Le préfet des Pyrénées-Orientales, Philippe Chopin, a présenté le 12 mars 2019 les conclusions du rapport d’expertise réalisé à la demande de l’État sur les possibilités de réhabiliter les 7 immeubles constituant l’îlot 2 de la place du Puig dans le quartier Saint-Jacques à Perpignan. Le maire de Perpignan et la présidente du conseil départemental étaient associés à cette présentation devant les représentants des habitants du quartier et des associations de protection du patrimoine.

Le rapport remis par deux experts indépendants, conclut à l’absence d’éléments d’intérêts patrimoniaux nécessitant leur sauvegarde à tout prix, mais aussi à la mise en évidence de coûts exorbitants pour assurer leur réhabilitation.

Le préfet a indiqué que dans ces conditions, l’État ne soutenait pas l’opportunité de réhabiliter les immeubles de cet îlot, déclarés insalubres depuis de nombreuses années.
Le maire de Perpignan et président de l’Office public de l’habitat Perpignan Méditerranée (OPHPM) a présenté l’objectif de réaliser la construction de 29 logements sociaux en faveur des habitants du quartier Saint-Jacques.

Les associations présentes ont indiqué leur volonté de proposer rapidement un projet de
construction-réhabilitation de cet îlot urbain. Le directeur de l’OPHPM a accepté d’étudier ce projet et précisé qu’un recueil des besoins des habitants du quartier serait assuré pour adapter l’offre de logements aux habitants.

Dans le cadre plus large du projet global de réhabilitation du quartier Saint-Jacques, le préfet a par ailleurs annoncé, en accord avec les élus, la création de deux groupes de travail dans lesquels les services de l’État seront présents. Un premier groupe, piloté par les services du conseil départemental, sera consacré à l’accompagnement social. Le second, piloté par les services de la commune, traitera de l’aménagement urbain.

Les services de l’État veilleront par ailleurs au respect du plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) et ceux de l’Agence nationale pour le renouvellement urbain (ANRU), avec l’aide d’un bureau d’étude, à la qualité de la concertation menée.

Les associations d’habitants du quartier et de sauvegarde du patrimoine présentes ont confirmé leur souhait d’être associés à ces deux groupes, pour lesquels elles désigneront leurs représentants.

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