Réponse à jacques Cresta sur la fermeture de l’école des Beaux-Arts par Thierry Robertson

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« Citoyens et citoyennes.

En qualité d’artiste, poète, slameur et écrivain, je souhaite apporter une réponse aux propos de Monsieur Cresta concernant la fermeture des beaux-arts de la ville.
Lors de mon arrivée en septembre, après 12 longues années à slamer sur les scènes de France et surtout de Paris et sa région, je voulais apporter cet art dans cette ville qui peut se réveiller brutalement.
J’habite vers l’avenue Clémenceau. et je vois le théâtre de l’Archipel depuis ma chambre.
Aujourd’hui, je constate que la volonté politique de cette ville et surtout de la France et de son gouvernement est de tuer l’art.
J’ai plutôt une parole adroite et de droite mais je dénonce en effet la pauvreté culturelle de cette ville et monsieur Cresta en est le véritable ambassadeur.
Dès l’ouverture de sa permanence électorale à 200 mètres de chez moi, j’ai sollicité un rendez-vous auprès de monsieur Cresta. Son directeur de campagne n’a même pas jugé utile de se déplacer au rendez-vous qu’il m’a livré avec un « bof peut-être » sur l’utilité d’organiser des ateliers d’écritures afin que des spectacles amateurs bien moins coûteux puissent être organisés.
Puis j’ai rencontré quelques jours avant le premier tour des municipales Monsieur Cresta lors d’une soirée électorale. Il se plaignait de voir ce quartier complètement abandonné.
Puis il a parlé de sa rencontre avec le directeur du Centre du Monde avec qui j’ai discuter dans le bureau 40 le jour du premier tour. La seule chose que je sais, c’est que ce monsieur est très ouvert à la culture contrairement aux socialistes qui perdraient un sérieux capitale de leur assistance envers les plus démunis.
Oser dire que ce directeur est dans un désespoir profond et qu’il va murer le centre du monde est purement scandaleux quand on sait que ce monsieur fait partie de la liste de Monsieur Pujol.
Quand va-t-il vraiment s’intéresser à la culture ? De plus, avec ce que le gouvernement nous prépare de pire en pire, dans une réforme de coups tordus à faire jaillir Jean-Luc Mélanchon de dire : « François Hollande est encore pire que Nicolas Sarkozy » ne peut que refléter non plus l’austérité mais un fascisme très prononcé de leur part.
La ministre Ségolène Neuville qui semblait très proche du peuple et aujourd’hui semble très éloignée. Il faut dire que cette femme est très occupé à chercher des moyens contre l’exclusion des riches et favoriser l’isolement des pauvres et des personnes en difficulté.
Ce n’est pas l’UMP qui est fermée à la culture, mais le PS est très à laboure de la culture préférant cultiver le blé pour faire jaillir une rose fanée.
On reproche de nombreuses choses à monsieur Pujol. Mais cet homme ne peut faire tout cela que si la population se sent très soutenue par leurs ministres et leurs députés.
On préfère jeter à la rue des ministres « frondeurs » plutôt que regarder les choses en face. Les retraites n’augmentent pas et le peuple semble complètement dans le cirage. Pourtant,j’ai voté François Hollande et je le regrette comme jamais j’ai eu à le faire aujourd’hui. De plus, les dosseirs des plus démunis ne sont pas traités par les administrations sur des lois de cumuls de revenus possibles.
Il critique la construction de centres commerciaux à la périphérie de la ville ? j’aimerais savoir où Monsieur Cresta fait ses courses lui aussi. Personnellement, le boucher où je vais, le petit carrefour city où je vais, le marchand de légumes et la poissonnière où je me ravitaille sont vraiment des gens sympathiques.
Pour obtenir un maximum de lois, on a fait passer une loi bidon sur le mariage pour tous. Je fréquente beaucoup le milieu Gay et homosexuel du fait de ma passion pour une artiste reconnue, et je dois dire que cette loi c’est tout sauf du bon sens. Où est la demande des lesbiennes pour le droit à la PMA ? Où est la demande de la LGBT pour la révision en profondeur de la loi sur la famille ? Aucune réponse ! N’oublions pas que ce milieu n’a pas d’appartenance politique puisque rien que Monsieur Karoutchi est gay et qu’il défend toutes ces convictions, surtout sur la famille.
Monsieur Cresta ose critiquer la mairie avec des jeudis de Perpignan comme j’ai pu apprécier cette année ce 20e anniversaire ?
Je donne un exemple de la culture socialiste sur la culture en générale. J’ai habité pendant 10 ans la commune de Fontenay-aux-Roses. La culture y est encore plus pauvre et plus avariée et indigeste qu’à Perpignan. La seule chose que nous avons compris quand le maire, Pascal Buchet, était en place, c’est que sa culture était celle des beaux culs des femmes puisqu’il a même réussit à le démontrer en pleine rue en caressant les fesses d’une femme dont il a déclaré « je me suis trompé de personne ». Le harcèlement de cet ancien maire de Fontenay-aux-Roses a mené l’une de ses salariés au suicide. Elle se sentait tellement isolée, tellement fatiguée, tellement à bout que deux enfants sont aujourd’hui orphelins. Dans cette ville, l’école des beaux-arts est aussi fermée ou presque. Le château qui accueillait cette école comprenait une crèche qui a aussi fermé. Son départ a été enfin une libération pour les citoyens de cette ville grâce au courage d’une divers gauche qui a su rassembler avec des divers droites et toutes les listes de l’opposition. Muriel Gallante Guilleminot qui me connaît, est en charge de la culture et regrette mon départ. Même si le maire est UMP, je sais que cette ville reprendra son souffle très bientôt.
Monsieur Cresta est loin d’être un homme politique de la décadence de ce maire qui m’en a tellement fait voir pendant dix ans, que j’ai finit par adorer la peinture. Il m’en a fait voir de toutes les couleurs ce Pascal Buchet.
Dans ces conditions, je mets au défi Monsieur Pujol ou son adjoint de la culture ainsi que Monsieur Cresta de me rencontrer afin de voir où le problème se situe. Le peuple, le petit peuple, celui qui souffre, celui qui trime chaque jour, est aussi au bord du suicide. Pour ma part, loin en est cette envie car vous me donner tous les deux envie de me battre. Je dédicace cette réponse à Héralès qui passait dans le pays, s’arrêtant à Llivia pour donner le nom de Pyrénées à la montagne que nous observons chaque jour. Cette force que j’ai est plus pour le peuple et le public que pour mes propres intérêts ou ceux des autres. Aujourd’hui, nous dirons juste que la gestion est tenue par les « Pires Aînés » que notre pays compte dans ses incapacités.
L’accueil que m’a réservé madame Ripoull est loin d’être symbolique. Je suis heureux aujourd’hui de m’engager à ses côtés car nous savons que le petit commerce, le livre, le disque, les domaines liés au tourisme souffrent énormément. Il serait tant que le peuple joue aussi la comédie devant un public plutôt que dans les services publics. Une grande artiste slameuse marocaine le dit dans ses spectacles d’apprendre à se prendre en charge. Tata Milouda m’a un jour croisé et soudain, la magie a fonctionné. C’était en janvier 2013, lors des journées du slam artistique organisées par la Mairie de Paris au théâtre des Métalos. Il ne m’a fallu que dix mois pour aller plus loin et plus haut et surtout m’installer au « Centre du Monde ».
Pour ma part, l’écriture, la scène ouverte représente un bien meilleur remède que les ordonnances dans les pharmacies même si ces commerces sont de très bon conseils dans de très nombreux domaines.
Se prendre en charge est une chose plus que possible. Le poète que je suis est loin des propos d’associations bidons se contentant uniquement des artistes de la Star Académie. Le slam n’est pas une discipline seulement artistique, mais c’est aussi un sport avec sa coupe du monde chaque année en France. Rassurez-vous, les poètes étrangers sont toujours finalistes alors que la France a du mal à passer le premier ou le second tour. Il faut bien leur faire amortir le prix de leur billet.
Je lance le défi aussi aux associations et au peuple d’être capable de donner leur impressions de la situation dans des textes simple afin de connaître les joies de la compétition. Si j’ai réussi à finir sur la scène de la finale de la coupe du monde comme poète de calibrage, c’est que je suis donc en parfait équilibre.
Cette ville a une grande vertu : celle de nous faire haïr de la politique. Les citoyens ont aussi le droit de donner leurs impressions et de dire aux élus STOP ! Assez de bavardages et bosser pour nous faire bosser à notre tour. Arrêtez de vous renvoyer la balle car vous devenez complice les uns envers les autres. Les petits commerçants, les handicapés, les exclus n’ont pas besoin de vos discours mais juste de lois qui favorisent la réinsertion. Madame Neuville semble le comprendre mais comment peut-elle travailler dans une telle atmosphère de mal-être permanent ?
Je ne me fixe pas d’étiquette car je juge la personne en face de moi, mais ce qui est sûr et certain, c’est que monsieur Cresta a été élu par le peuple pour mieux s’éloigner de ses concitoyens, surtout de Perpignan. Je plains les autres élus socialistes de notre région.
Je précise aussi, que je suis pour la fusion entre le Midi-Pyrénées et le Languedoc Roussillon, car la Catalogne s’étendait en compagnie de l’Occitanie amie et alliée dans le philosophie Cathare très rebelle jusqu’à Bordeaux, toute la Provence, la Corse, La Sicile, la Sardaigne, les Baléares, l’Ouest de l’Italie.
Alors assez de discours sur la culture ! Laissez faire le peuple car lui il sait quoi dire et comment faire. Vous ne faites qu’amplifier cette exception culturelle française dans la mort annoncée des arts et spectacles.
Merci pour le peuple et pour les artistes si nombreux, les 7 milliards d’êtres humains après décompte des politiques. »

THIERRY ROBERTSON,
Personnifié par le dieu Apollon, dieu du Chant, de la Musique, de la Poésie, de la Puissance de la Lumière du Soleil et de ses Coups, des Crèmes Solaires aux Indices de 8 à 80 selon les marques, de la Beauté Intérieure, de la Guérison Naturelle, de l’Avenir, des Mathématiques, des Mission Spatiales depuis 1959, du Jam depuis 1970, du Slam depuis 1982, fils direct de Zeus et Léto, frère jumeau de Artémis, héritier du trône sans être pressé de prendre cette fonction.