Rencontre entre Olivier Amiel et les représentants du Syndicat Force Ouvrière Pénitentiaire au Centre pénitentiaire de Perpignan 

Olivier Amiel, conseiller municipal de Perpignan et candidats aux prochaines élections municipales, nous communique à propos de sa rencontre ce 8 septembre avec les représentants du Syndicat Force Ouvrière Pénitentiaire, avec prière d’insérer :

« Les surveillants n’ont toujours pas la considération et les moyens nécessaires pour assurer leur mission pourtant primordiale au retour de l’autorité républicaine.

Au contraire, alors que 4 cellules d’isolement sont prévues à Perpignan pour les détenus au « profil sensible » (en fait essentiellement les jihadistes de retour en France). Il y a un flou sur les détenus qui seront envoyés ici, car même s’il ne s’agit pas des plus dangereux qui doivent être pris en charge dans des Quartiers pour Détenus Violents spécifiques (6 en France) rien ne détermine clairement qui seront réellement les détenus envoyés à Perpignan : « avec un peu de chance nous n’aurons pas ceux qui tranchent des têtes, mais leurs chauffeurs… ».

La situation est pourtant déjà bien assez compliquée à Perpignan avec en ce moment entre 80 et 85 détenus qui dorment sur des matelas au sol dans la Maison d’arrêt qui ne devrait comprendre que des encellulements individuels. 

Cette situation a des conséquences sur les détenus bien entendu et aussi sur les conditions de travail des surveillants. Ces derniers quand ils travaillent de nuit ont une espérance de vie de 63 ans contre 79 pour la moyenne nationale…

Ce n’est pas prêt de s’arranger au niveau national puisque le syndicat craint une baisse par deux de la construction de places de prison en France. 

Le manque de considération de cette profession doit cesser. Je serai toujours à leurs côtés. »

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