Port-Vendres : Thérèse Cau, la mémoire au fil des mots

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C’est au cœur de l’exposition prêtée par FFREEE (Fils et Filles de Républicains Espagnols et Enfants de l’Exil), Fils et fille de républicains espagnols et enfants de l’exode, que Thérèse Cau accueille ses lecteurs. Une occasion particulière pour chacun d’évoquer les souvenirs de cette période sombre de l’histoire, la Retirada. Fille de Républicains espagnols, Thérèse Cau a ses racines à Port-Vendres.

« Née à la Citre, rue de la Liberté, dans un quartier cosmopolite. Nous étions espagnols, italiens, Pieds-Noirs, toute une vie de quartier qui permettait l’intégration de tous ». Professeure d’anglais, Thérèse écrit pour transmettre, « c’est primordial », mais aussi pour dénoncer. « J’ai besoin de mettre des mots sur ce qui m’indigne. Dans mes romans policiers, des personnages fictifs vivent dans un décor historique ou d’actualité mais toujours réel ».

Dans « l’album de l’exil », l’écrivaine évoque l’histoire de sa mère, témoin d’un épisode exceptionnel de l’histoire de la seconde république espagnole, au service de Josep Tarradellas, devenu président de la Généralitat en exil. « Ils voulaient fusiller la liberté », c’est l’histoire d’un petit carnet, celui de José Egido précieusement conservé par ses petites filles Eliane et Maïté, et isabelle, conscientes de la force du témoignage contenue dans ces lignes écrites comme offrande à sa famille. Des mots pour dire mais aussi des mots pour se battre, pour ne pas oublier, une histoire qui vibre par le talent de l’écrivaine Thérèse Cau.

Les ouvrages de Thérèse Cau sont édités par Cap Béar éditions.

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