Perturbateurs endocriniens : la commission européenne condamnée pour son inaction

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Le tribunal de l’Union européenne a condamné aujourd’hui, mercredi 16 décembre, la Commission européenne pour avoir « manqué à ses obligations » concernant les perturbateurs endocriniens, un dossier sur lequel j’ai eu l’occasion d’intervenir et d’interpeller le gouvernement.

Jacques Cresta, député PS, vice président de Région Languedoc-Roussillon, se félicite de cette condamnation :

« Je me félicite de cette décision qui devrait permettre d’enfin avancer sur ce dossier, qui ne pourra être réglé qu’à un niveau européen, malgré de nécessaires mesures nationales.

Si la communauté scientifique n’est pas unanime sur le taux de nocivité des perturbateurs endocriniens, les études s’accumulent pour dire qu’ils favoriseraient certains cancers et l’obésité, et altéreraient les fonctions comme la croissance, la reproduction d’une personne ou de ses descendants.

Il convient donc d’agir, ce que la Commission européenne saisie depuis 1999, tardait à faire, ayant repoussé une étude d’impact à 2016.

Assurément cette décision du tribunal de l’Union européenne est une avancée importante pour la santé de tous les européens. Il reste à espérer que dorénavant, la Commission européenne ne tergiversera pas plus longtemps. »