Perpignan : Vœux et inauguration du local de l’association « Le Refuge »

Ce mardi 20 janvier, l’antenne du Refuge, qui lutte essentiellement contre l’homophobie et la transphobie, vous présentera les vœux pour la nouvelle année, ainsi que le bilan d’activité de l’année écoulée, qui a été bien remplie, au Jet Set à partir de 18h30 (4 rue Général de la Bedoyere, petite rue face au bureau de poste de la place de la République à Peprignan).

Le lundi 26 janvier à partir de 11h, l’association inaugure un nouveau local au 33, rue des jotglars à Perpignan. Lors de cette inauguration une convention avec Pôle Emploi sera signée.

Plusieurs personnalités seront présentes lors de cette inauguration, Nicolas NOGUIER, Président de l’Association Nationale Le Refuge et Frédéric GAL, Directeur Général, Ségolène NEUVILLE, Secrétaire d’Etat  en charge des Personnes handicapées et de la lutte contre l’Exclusion, Hermeline MALHERBE, Présidente du Conseil Général des Pyrénées Orientales, sénatrice, Josiane CHEVALIER, Préfète des Pyrénées Orientales et Guy DUJOL, Directeur territorial de Pôle Emploi des Pyrénées Orientales…

Le projet associatif du « Refuge » :

Accompagner et héberger les jeunes gays, lesbiennes et personnes transidentitaires en situation d’errance
Parce qu’il n’est pas toujours facile de prendre les bonnes décisions quand on est en situation de rupture…

Raison d’être du projet
En France, l’absence de réponse à ces appels de détresse est criant, surtout quand on sait que la majorité des tentatives de suicide surviennent au cours de l’adolescence alors que ces jeunes gens se trouvent isolés, sans groupe social d’appartenance et aux prises avec un rejet réel ou anticipé de la part du milieu familial.

Les bénéficiaires du projet
Ce sont les jeunes majeurs, âgés de 18 à 25 ans, majoritairement confrontés à des difficultés sociales et en situation de rupture familiale. Nombreux sont ceux qui manifestent un mal-être vis-à-vis de leur homosexualité/transidentité ou sont dans le déni le plus total.
Il est certain que les jeunes victimes de discrimination du fait de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre en questionnement ont besoin d’une prise en charge spécifique et d’une écoute rassurante et déculpabilisante… De plus, il ne faut pas oublier les préjugés et les discriminations dont ils sont victimes au sein même des populations marginalisées. Ils ne trouvent donc pas leur place naturellement au sein des structures d’hébergement de droit commun tels les CHRS, comme en témoigne Dimitri accueilli dans un centre de réadaptation psychosociale : « Ce milieu m’a plus détruit qu’autre chose. Je me demande si le personnel est homophobe, mal formé à cette problématique ou simplement incapable de l’entendre et de la comprendre. » (Le Monde, 15 septembre 2005)

Les objectifs du projet
Nous proposons un suivi pluridisciplinaire au cours duquel nos bénévoles accompagnent le jeune accueilli au quotidien en l’aidant à construire son projet de vie.
C’est un mois de retrait, de pause, de réflexion sur le projet de vie que nous l’aidons à construire. Le jeune est à l’abri du besoin. Il est entouré par des gens qui se préoccupent de lui et qui ne le jugent pas. Il peut libérer son esprit et peut se dire : « J’en suis là. Qu’est-ce que je fais maintenant ? Qu’est-ce que je décide de faire ? » Si sa décision est de reprendre contact avec ses parents pour essayer de réintégrer le milieu familial, nous prenons contact avec la médiatrice familiale et avec la famille. Nous essayons de renouer les liens en tenant compte de la volonté de chacun. Rien n’est imposé. Si le jeune décide de faire une rupture totale avec sa famille et sa région d’origine, nous l’aidons à chercher un travail et un logement.

http://www.le-refuge.org/