Municipales 2014 : Les socialistes choisissent leur tête de liste

Les députés Jacques Cresta et Ségolène Neuville faisant leurs courses à Perpignan
Les députés Jacques Cresta et Ségolène Neuville faisant leurs courses à Perpignan

Ce mois de juin devrait voir émerger le nom de celui ou celle qui briguera la mairie, l’an prochain, pour le PS

Depuis le 30 mai dernier, et jusqu’au 14 juin 2013, le dépôt des candidatures socialistes pour les prochaines élections municipales (qui auront lieu en mars 2014) sur la ville de Perpignan, est ouvert.

Ensuite, une fois ces candidatures enregistrées et examinées en Commission, pas moins de 214 adhérents – c’était leur nombre officiel au 31 décembre 2012, « à jour de leur cotisation » selon l’expression consacrée – à la section locale socialiste de Perpignan, seront appelés aux urnes, le vendredi 28 juin prochain, pour élire leur candidat(e). Un deuxième tour sera envisageable si aucun(e) des candidat(e)s n’obtient 50% des suffrages dès le 1er tour.
Christian Bourquin, sénateur des P-O et président de la Région Languedoc-Roussillon, est le 1er secrétaire de cette section locale PS de Perpignan.
Ses opposants, certes minoritaires, lui font grief de « vouloir accélérer, précipiter les choses, en organisant dès ce mois de juin 2013 un scrutin que ne reconnait pas Solferino, siège national du Parti socialiste, puisque celui-ci ne doit intervenir qu’au mois d’octobre prochain. C’est le calendrier qui a été fixé par les instances nationales (…). Tout ce que s’apprête à faire Christian Bourquin, localement, est irrégulier. Par exemple, si l’on s’en tient à nos statuts internes, ne peuvent voter que les militants inscrits sur les listes électorales de Perpignan. Qu’ils soient de la section PS de Perpignan ou d’une autre section ! Du moins, ça c’est la règle… De toutes façons, quoi qu’il en soit, et même si la tête de liste est désignée par un vote local, cette désignation ne sera ratifiée que le 7 décembre 2013 par la Convention nationale, puisque Perpignan fait partie des villes françaises de plus de 20 000 habitants (…) ».
– « Faux, c’est totalement faux ! », réplique-t-on dans l’entourage du 1er secrétaire de la fédération catalane du PS, Jacques Cresta : « Nous avons reçu un courrier de Solferino qui précise justement, suite à notre demande officielle, que la demande de dérogation pour anticiper le vote avait été validée par la Commission des investitures du PS (…). Ce courrier est signé de C. Borgel et A. Fontanel, secrétaires nationaux aux fédérations. C’est donc un feu vert très officiel de Solferino ! Voyez que tout est en règle, que nous avançons dans la légalité et pas dans le non-droit (…) ».
Trois candidatures devraient logiquement émerger durant cette période ouverte pour la « course à l’investiture socialiste » pour la mairie de Perpignan : celles de Me Jacqueline Amiel-Donat, tête de liste du Groupe d’opposition municipale Nouvelle Union de la gauche ; Ségolène Neuville, médecin, députée de la 3ème circonscription des P-O et conseillère générale de Perpignan ; et Jacques Cresta, député de la 1ère circonscription des P-O et vice-président de la Région Languedoc-Roussillon, en charge des lycées.
Selon l’insistante rumeur publique, Christian Bourquin appuierait la candidature de Ségolène Neuville… tout en envisageant un tandem « Neuville / Cresta » : pour la première la mairie de Perpignan, au second la présidence de l’Agglo (PMCA).