Perpignan Méditerranée Métropole : des mesures pour soutenir la viticulture

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De gauche à droite : Jean-Marc LAFAGE, vigneron, Bruno VALIENTE, maire de Calce, Jean-Marc PUJOL, président de Perpignan Méditerranée Métropole, et Marc MEDINA, maire de Torreilles, conseiller communautaire délégué à l’Agriculture et à la Viticulture.

Jean-Marc Pujol veut créer un fonds annuel de 300 000€… et saisit le Préfet pour élargir la période de chasse afin de lutter contre les dégâts causés par les sangliers !

Avec quelque 10 000 hectares de vignes, dix caves coopératives, sept appellations d’origine protégées (AOP), 174 vignerons en caves particulières, etc.-etc. : le territoire de la Communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM) abrite le premier vignoble du département des Pyrénées-Orientales en superficie et en volume d’affaires.

Ce mercredi 28 septembre 2016, Jean-Marc PUJOL, maire de Perpignan et président de PMM, accompagné de Marc MEDINA, maire de Torreilles, conseiller communautaire délégué à l’Agriculture et à la Viticulture, ainsi que de Bruno VALIENTE, maire de Calce, également conseiller communautaire délégué, s’est rendu sur le terrain de cette économie viticole pour faire le point avec les professionnels et des responsables du secteur.

Les élus de PMM avaient rendez-vous dès 8h15 à la salle polyvalente de Calce pour échanger avec les acteurs locaux du monde viticole de la vallée de l’Agly. Après quelques rencontres sur le terrain, la délégation s’est rendue au domaine LAFAGE – Mas Miraflors situé route de Canet-en-Roussillon à Perpignan – pour un point presse.

Lors de son intervention, Jean-Marc PUJOL s’est élevée une fois de plus contre « les excès de réglementation et de normes qui constituent un véritable boulet pour la profession, une entrave au développement des investissements et à l’embauche (…). Je le dis, je le répète, haut et fort, je condamne et je conteste cette prolifération de textes administratifs (…). Les élus, avec les fonctionnaires, nous devons être des facilitateurs et non des empêcheurs ! ».

Le président de PMM a ensuite annoncé une série de mesures, dont : « La création d’un fonds annuel d’environ 200 000 à 300 000€, jusqu’à la fin du mandat en cours (2020), qui sera abondé par Perpignan Méditerranée Métropole, et dans lequel je vais proposer au Département, à la Région, à l’Etat, à l’Europe et à la fédération départementale des chasseurs de nous rejoindre. Il s’agit de solliciter et de convaincre le plus possible d’institutions, de groupements, de personnalités, afin de fédérer les énergies et les moyens « pour soutenir efficacement la viticulture, l’un des précieux atouts de notre territoire ». Jean-Marc PUJOL s’est engagé à soumettre cette idée à l’approbation des décideurs lors de la prochaine conférence des 36 maires de PMM.

Jean-Marc PUJOL va également saisir le préfet des Pyrénées-Orientales, Philippe VIGNES, pour le sensibiliser aux dégâts considérables causés aux cultures par la prolifération des sangliers dans le département : « Cela ne peut plus durer ainsi, nous devons agir dans l’urgence », a insisté Jean-Marc PUJOL tandis qu’à ses côtés Marc MEDINA et Bruno VALIENTE acquiesçaient, témoins également d’une situation pour le moins explosive : « Nous avons visité ce matin des exploitations viticoles dont certaines parcelles avaient été détruites à 80% par les sangliers. Il nous faut investir dans la protection de ces parcelles, par l’installation notamment de clôtures fixes et définitives. Cela a un prix, certes, c’est la raison pour laquelle nous proposons d’abonder un fonds. Pour ce qui est plus particulièrement de l’intervention auprès du représentant de l’Etat dans le département, il s’agit de voir avec lui les solutions à mettre en place ; élargir par exemple la période de chasse pour les sangliers ?… ».

Parmi les domaines abordés avec les vignerons, les responsables viticoles et les médias, il a aussi été question naturellement de « reconsidérer les ressources en eau » face à des conditions climatiques de plus en plus capricieuses (pluviométrie déficitaire et températures estivales supérieures à la moyenne) et les enjeux économiques issus de la mondialisation.

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