Perpignan : Loi sur la prostitution, un fils d’une ancienne prostituée, engagé en politique, réagit

prostitution Jimmy Paradis

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Jimmy Paradis, Candidat de Désobéir aux élections Départementales 2015, Candidat aux élections Municipales 2014, se présentant comme fils d’une ancienne prostituée, employé dans le tourisme,exprime sa colère contre le retour du projet de loi sur la prostitution en Juin 2015, engagé, il ne cesse de lutter contre les fausses promesses des partis politiques. Il nous communique sous le titre « A QUOI SERT LE SÉNAT?
PENDANT QUE CERTAINS CUMULENT DES MANDATS D’AUTRES CUMULENT DES MANDALES » avec prière d’insérer:

« La proposition de loi visant à renforcer la lute contre la prostitution reviendra à l’Assemblée nationale le 12 Juin 2015 en deuxième lecture à annoncé aujourd’hui la président de la délégation de l’Assemblée aux droits des femmes, Madame Catherine Coutelle.

Pourtant, le Sénat, majoritairement à droite a supprimé fin Mars la pénalisation des client(e)s et rétabli le délit de racolage, deux points forts du texte socialiste, vote en première lecture à l’Assemblée Nationale en Décembre 2013.

Ce projet de loi prévoyait initialement d’abroger le délit de racolage instauré par Sarkozy en 2003 hors force est de constater que le gouvernement s’acharne sur les personnes déjà exclues, malgré les nombreuses revendications de différentes associations, je souhaite exprimé une fois de plus ma colère contre un gouvernement qui s’acharne contre les personnes vivant dans la précarité et l’exclusion.
Je cotoie régulièrement des personnes confrontées à la prostitution et en tant que fils d’une ancienne prostituée et étant né dans ce domaine il est fort déplorable que dans ce projet de loi, la réinsertion reste un sujet inexistant, proposer la somme de 350,00 Euro /mois pour une réinsertion rendra encore les personnes  confrontées à cette situation plus précaires, les mettre dans une nouvelle clandestinité et favorise localement la traite des humains dont nous sommes tous conscients avec les recrus réguliers des bordels Espagnols.

Une nouvelle fois, notre gouvernement prouve que lorsque l’on s’oppose à lui ou quand le Sénat vote une loi, c’est l’Assemblée Nationale qui aura le dernier mot, à quoi sert donc le Sénat si il n’as le droit que d’exprimer un simple avis qui ne compte pas ?

Devons nous constater que les promesses du gouvernement qui visaient à abroger le délit de racolage n’étaient en réalité qu’une fausse promesse pour faire passer une double peine contre les personnes en situation de prostitution ?
Il est bien de créer un ministère pour les droits de la femme qui n’aura que duré 6 mois et créer un ministère de l’exclusion mais les exclusions et les discriminations ne sont qu’en constantes hausses.
Les réinsertions et la lute contre les réseaux mafieux passent après les répressions. Pendant que certains cumulent des mandats d’autres cumulent des mandales !
Depuis 1975, les personnes en situation de prostitution réclame un statut et réaliser un parcours de sortie de la prostitution est un parcours qui prend plusieurs années, malheureusement aucune mesure n’es faite pour ces personnes.

Nos mamans ne sont pas à vendre ni pour l’état ni pour les caisses de ce dernier, elle essayent parfois tout simplement de nourrir leurs enfants mais la seule réponse faite par nos élu(e)s, c’est la répression, la pénalisation.
Priver de revenus des personnes qui n’ont guerre le choix ne sera certainement pas la solution à lutter contre la prostitution. C’est tout simplement la facilité et le mépris envers ces dernières.

Pendant que certain(e)s cumulent des mandats d’autres cumulent des mandales ! »