Perpignan : Fermeture de l’Ecole d’Art , Clotilde Ripoull interpelle Jean-Marc Pujol et Ségolène Neuville

Clotilde-Ripoull
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Clotilde Ripoull, Présidente de l’association citoyenne Perpignan Équilibre, interpelle Jean-Marc Pujol, Maire de Perpignan sur les menaces de fermeture des Beaux Arts à Perpignan. Elle ne néglige pas de s’interroger sur la volonté de Ségolène Neuville, (secrétaire d’État aux handicaps et Secrétaire Fédéral du Parti Socialiste ) d’intervenir en faveur du maintien de l’école.

Clotilde Ripoull Présidente de l'association citoyenne Perpignan Équilibre
Clotilde Ripoull Présidente de l’association citoyenne Perpignan Équilibre

Perpignan est-elle condamnée à subir des fermetures successives ?

« Rappelez-vous : en 2010, le Master tourisme de l’Université de Perpignan devait être supprimé par décision du Ministère concerné, tout comme aujourd’hui avec le Master de l’école d’art de Perpignan. A l’époque, avec l’Université j’avais alerté et mobilisé Jean Castex et François Calvet. Et nous avions réussi à empêcher cette fermeture qui aurait été catastrophique pour l’Université, pour Perpignan et plus largement notre département. »

D’après vous, existe-t-il une volonté locale pour sauver l’école ?

«Aujourd’hui, on doit dresser le constat d’un échec face à un problème identique : il n’y aucune volonté politique des élus perpignanais pour sauver l’École d’Art. Jean-Marc Pujol, était hier à Paris. Que n’a-t-il trouvé le temps de faire le siège du ministère de la Culture pour sauver l’École d’Art ! Au-lieu de cela, il envoie son adjoint jouer les pompiers pyromanes et regretter de voir l’école d’Art brûler… Le maire préfère tirer les grosses ficelles de son parti aux élections régionales plutôt que de défendre les dossiers d’intérêt général pour la ville. C’est ce qu’auront conclu les Perpignanais de bon sens.»

Quelle est la position de Ségolène Neuville patronne du PS ?

« De volonté politique, nous verrons ce qu’il en est de celle de Madame Neuville que j’ai sollicitée. Avec les étudiants de l’École des Beaux Arts, pour lesquels je m’engage avec l’Association Perpignan Équilibre, nous attendons une réponse de fond de sa part. Il y a urgence ! Faute de réponse, ceux qui se battent pour l’avenir de Perpignan sauront tirer les conclusions. »

Pourquoi ne pas créer une Ecole Nationale d’Art à Perpignan dépendant directement et financièrement du ministère de la Culture ? Ce projet trouvera-t-il porteur en la personne du député Jacques Cresta, rapporteur de la commission culturelle au Parlement ? A suivre…