D’après les services de la municipalité de Perpignan, et comme l’ont préconisé plusieurs cabinets d’experts indépendants, l’abattage inévitable de cinq arbres du square Bir-Hakeim qui a débuté cette semaine, a confirme l’état d’urgence et le danger que représentaient ces derniers.
Même si certains, n’étaient pas de cet avis, comme par exemple Jimmy Paradis, engagé en politique et riverain au Cours Lassus à Perpignan qui à été choqué du massacre à la tronçonneuse de les platanes situées en face de chez lui :
« En effet nous avons été informé qu’il existait des platanes malades avec des panneaux mais en aucun cas nous avons été informé du vacarme qui vas durer deux semaines et encore moins de la tuerie actuelle. Pourtant, en allant regarder de prêt… je ne constate aucun creux dans les arbres et je ne voit personne se battre contre une telle action, nos riverains sont choqués et nous avons le droit de nous poser une question ou sont les écologistes ? Quand on sais que ce parc possède des arbres bicentenaires et qu’il le parc inconditionnel de nos touristes comme de nos Perpignanais… »
Dans tous les nombreux signes relevés sur les différentes sections des arbres abattus permettent de mettre en perspective la « fin de vie » de l’arbre, ce qui représente un danger imminent pour la population et la seule solution consiste à supprimer l’arbre.
L’abattage de ces arbres s’inscrit donc comme une mesure obligatoire, nécessaire pour la sécurité publique, afin d’éviter toute chute sur la voie publique qui causerait de terribles accidents. En effet, chaque sujet fragilisé représente un danger notamment les jours de vent.
C’est pourquoi la Ville a mis en place au sein de sa direction du cadre de vie, l’équipe « suivi des arbres », c’est-à-dire des spécialistes qui surveillent rigoureusement l’évolution de chaque arbre sur tout le territoire perpignanais afin de contrôler l’ensemble du patrimoine arboré et recourir, si le cas le nécessite, à des experts arboricoles comme ce fut le cas pour les arbres du
square Bir-Hakeim.
