Le Parti de Gauche 66 se mobilise autour de l’environnement

Le Parti de Gauche 66 apporte son soutien à la journée d’action nationale interprofessionnelle de jeudi 6 février 2014 à l’appel de la CGT. Il appelle à participer à la manifestation qui aura lieu à partir de 10 heures 30 à Perpignan, place du Castillet. Si les luttes catégorielles gardent tout leur intérêt dans le cadre des conflits locaux qui se multiplient devant l’offensive d’un patronat décomplexé, il y a réellement urgence devant la dégradation de la situation économique et sociale de la France à porter le débat sur le plan interprofessionnel. La convergence des revendications doit se faire : le mot d’ordre liant les questions d’emploi, de salaire et de protection sociale montre qu’il s’agit de rejeter l’ensemble d’une politique gouvernementale. Seul un rapport de force permettra de faire receler un gouvernement qui accorde sans retenue les cadeaux aux puissances de l’argent. Il a visiblement oublié que l’ennemi c’est la finance et que le problème c’est le coût du capital... Le Parti de Gauche 66 estime nécessaire la construction d’une opposition de gauche à la politique d’austérité. Les citoyens doivent y contribuer dès ce 6 février pour exiger un autre partage des richesses.

Le Parti de Gauche lance une campagne d’action militante pour promouvoir son projet sur l’écosocialisme. Il nous communique, sous le titre « Luttes environnementales, mobilisations citoyennes, horizons éco-socialistes pour le PG 66 », avec prière d’insérer :

« Devant l’ampleur des crises écologique, économique, sociale et démocratique, les réponses traditionnelles restent inefficaces. Le Parti de Gauche propose un projet novateur d’alternative globale : planification écologique, économie fondée sur la satisfaction des besoins sociaux, réel partage des richesses, règle verte, marche vers une 6ème République. C’est l’écosocialisme.

Au cours des dernières semaines, les mobilisations et les luttes pour la protection de l’environnement se sont multipliées en France : contre les rejets de boues rouges au large de Cassis dans les Bouches-du-Rhône, contre les choix nucléaires à l’appel du Collectif Anti-Nucléaire à Flamanville, contre l’aéroport de Notre-Dame des Landes etc.

Les Pyrénées-Orientales sont également concernées par les luttes contre les GPII (grands projets inutiles imposés) comme le Grand domaine skiable des Pyrénées-Catalanes qui a été fort heureusement stoppé.

Les luttes environnementales pour espérer être victorieuses doivent s’adosser à de fortes mobilisations citoyennes, loin de la tentation de l’entre soi des prétendus experts en écologie. Il leur faut également un débouché politique pour les rendre crédibles : ce sont les horizons écosocialistes pour lesquels le PG milite. Aux prochaines élections présidentielles de 2017, le candidat de l’écologie sera bien celui de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon.

Cette campagne d’action de popularisation du projet écosocialiste se traduira par des distributions massives de tracts (comme par exemple mercredi 23 novembre après-midi à la foire Saint-Martin de Perpignan au parc des Expositions) et des collages d’affiches. L’intitulé des tracts donne la tonalité des objectifs du Parti de Gauche en la matière : (« Changeons le système, pas le climat ! », « Nucléaire : sortons du fiasco ! », « Stop politiques anti-écologiques », « Contre le chômage, vite l’écosocialisme ! »). Il en va également des affiches : (« Si le climat était une banque, il serait déjà sauvé ! »).

Elle se prolongera par l’organisation de réunions publiques dans les différents espaces militants du département comme les Albères, le Haut-Vallespir, la Côte Radieuse, les Fenouillèdes et la Côte Vermeille (Saint-André lundi 28 novembre, Amélie-les-Bains vendredi 9 décembre, Saint-Cyprien mercredi 14 décembre, Le Vivier vendredi 16 décembre, Cerbère mercredi 4 janvier 2017). »