P-O : le groupement intersyndical demande des comptes au lycée Picasso / Appel à la grève et manifestation jeudi 23 septembre

Education nationale Appel intersyndical à la grève et manifestation jeudi 23 septembre

Voici le résultat de l’audience DSDEN du lycée Picasso / appel intersyndical des Pyrénées-Orientales à la grève des personnels de l’éducation jeudi 23 septembre, comme partout en France.

1- les 3 professeurs de PLP en Lettres-Histoire: 1 déjà affecté aujourd’hui, le deuxième arrive demain et le dernier demain ou lundi (trouvés, validés, informés de leur affectation)

2- Les 2 Professeurs d’EPS sont également validés et arriveront au plus tard lundi.

–> Restent non couverts les BMP d’anglais (8 heures) et un BMP de 6 heures en Arts appliqués, pour lesquels les services du rECTORAT ET DE LA dsden RESTENT MOBILISÉS.

3- Poste d’AED ou redéploiement des moyens existants: les services de la DSDEN voient avec le Proviseur et si besoin le lycée obtiendra une aide exceptionnelle sous forme d’heures ou de nomination d’AED supplémentaire.

4- AESH: le DASEN maintien que les PIAL et la multiplication des AESH/élève SH et du nombre d’élève SH par AESH sont une volonté de politique éducative en lien avec l’autonomisation. Les représentants du personnel sont en désaccord, les élèves ne bénéficiant pas d’accompagnement adapté à leurs besoins ni à leur handicap.

5- Poste d’informaticien; c’est de la responsabilité de la Région, le DASEN décline toute responsabilité. Il transmettra aux services de la région. Quant à nous (FO) nous considérons que les 1500 postes informatiques à maintenir, réactualiser, changer, etc… nécessitent au moins 1 temps plein supplémentaire.

6- Le DASEN nous renvoie à des discussions internes à l’établissement en ce qui concerne la question des Profs Principaux et de la sélection « opaque » en classe Européenne ainsi qu’en ce qui concerne les modalités de formation initiale (en établissement et/ou en alternance).

Les syndicats des Pyrénées-Orientales GT EDUC’ACTION, FSU, FO FNEC-PT et SUD se sont d’accord pour un plan d’urgence dans l’éducation, pour les postes, les salaires, l’amélioration des conditions de travail.

« Alors que pendant l’année 2021, l’École et les personnels ont été soumis à rude épreuve, la rentrée de 2021 est de nouveau marquée
par le manque d’anticipation et la confusion de la politique suivie face à la crise sanitaire.
À rebours des besoins du service public, le ministère nous propose : »

  • Des suppressions de postes, notamment dans le 2d degré où le déploiement d’heures supplémentaires est une réponse inadaptée.
  • Le refus de créer un collectif budgétaire pour la création de postes d’enseignants, de CPE, AED, AESH, de PsyEN, de
    RASED, de personnels administratifs, techniques, santé et sociaux pour répondre aux besoins.
  • Une circulaire de rentrée sans aucune concertation préalable dont le contenu relève davantage de la promotion de la politique
    ministérielle.

    « Cette absence d’anticipation et de prise de décisions est irresponsable au regard des enjeux de gestion et de sortie de crise.« 

Les organisations syndicales dénoncent :

  • L’absence de loi de programmation pluriannuelle dans les annonces du Grenelle, autrement dit, un renoncement de plus qui ne
    répond pas aux attentes salariales des personnels et en exclut la majorité.
  • L’ensemble des mesures qui tournent le dos à la priorité à l’éducation et cherchent à transformer les métiers dans le sens de
    contraintes supplémentaires sur les personnels (projet de création d’un emploi fonctionnel de directeur d’école et de hiérarchies
    intermédiaires…).
  • La généralisation du contrôle continu et demandent le rétablissement du baccalauréat national pour la session 2022 avec des
    épreuves nationales, terminales et anonymes.

    Notre École ne peut fonctionner sans moyens supplémentaires et sans personnels revalorisés et reconnus dans leurs expertises professionnelles.

Dans le contexte actuel, la CGT EDUC’ACTION, FSU, FO FNEC-PT et SUD éducation revendiquent :
→ La mise en place d’un plan d’urgence et la création massive de postes pour l’éducation.

→ L’augmentation urgente des salaires de tous les personnels.

Elles appellent les personnels à la grève le 23 septembre.

Elles appelleront à la poursuite de ces actions dans le cadre d’une mobilisation interprofessionnelle contre les réformes du chômage et des retraites, contre la précarisation de l’emploi et des jeunes, pour une augmentation des salaires.