Olivier Amiel : « Lutte contre l’habitat indigne à Perpignan : les chiffres officiels contre les mensonges »

Portrait d'Olivier Amiel, élu à la mairie de Perpignan et à l'Agglomération de Perpignan.Quartier Saint Jacques, Perpignan.
Photo JC Milhet (2018)

Olivier Amiel, adjoint au maire de Perpignan, nous communique sous le titre « Lutte contre l’habitat indigne à Perpignan : Les chiffres officiels contre les mensonges », avec prière d’insérer :

« Quelques individus bloquent depuis juillet un chantier de résorption d’habitat insalubre dans l’îlot Puig du quartier St Jacques de Perpignan qui a connu un effondrement en octobre 2006 causant la mort d’une personne et dont le bilan aurait pu être pire compte tenu de l’évacuation in extremis de 13 enfants.

Oui, ce projet de démolition concerne des immeubles vides, non classés, et frappés d’une insalubrité irrémédiable.

Oui, cette démolition doit permettre la construction de 29 logements sociaux pour les habitants du quartier.

Non, contrairement à ce que raconte un pseudo représentant des habitants dans la Presse ce lundi nous n’avons pas laissé détérioré ce quartier… Sentant que le tragique drame de Marseille pourrait se retourner contre le jusqu’au-boutisme du combat de cette poignée de militants politiques opposés au projet de renouvellement urbain, ils tentent une ultime manipulation mensongère.

Les chiffres officiels valent mieux que leurs mensonges : Rien que depuis 2014 dans le seul quartier de St Jacques, concernant les risques d’effondrement 413 procédures ont été actionnées suite aux visites techniques des agents de la ville, conduisant à la prise de 200 arrêtés de péril non imminent et 36 arrêtés de péril imminent. Pour la seule année 2018 nous en sommes à 98 procédures de péril et à la prise de 24 arrêtés. Concernant l’insalubrité plus de 140 logements ont été frappés par un arrêté d’insalubrité.

Les responsables associatifs et politiques auteurs de ce blocage souhaitent défendre un « musée » d’immeubles insalubres dans lesquels ils ne laisseraient pas dormir leurs enfants une seule nuit. Ils oublient qu’il s’agit d’un vrai quartier où vivent de vrais hommes et femmes qu’on ne peut pas laisser dans un habitat indigne et parfois dangereux.

Les opposants au projet de renouvellement urbain qui bloquent le chantier de résorption d’habitat insalubre favorisent donc le statu quo dans un quartier connaissant une urgence humaine et urbaine. Ils sont ainsi les « idiots utiles » des marchands de sommeil et leur responsabilité devra être engagée. »