Olivier Amiel : « Je n’appellerai pas à voter pour le front républicain à Perpignan »

Olivier Amiel, candidat à l’élection municipale de Perpignan, conseiller municipal et communautaire sortant, nous communique sous le titre « Je n’appellerai pas à voter pour le front républicain à Perpignan« , avec prière d’insérer :

« Il ne faut jamais réagir à chaud après une élection, de toute manière l’épidémie et le confinement ne l’ont pas permis. 

Plus de deux mois après le premier tour de l’élection municipale de Perpignan, je peux aujourd’hui enfin remercier chaleureusement les perpignanaises et perpignanais qui m’ont accordé leur confiance le dimanche 15 mars.

J’ai eu déjà l’occasion de remercier les membres de la liste que j’ai eu le bonheur de mener, composée de professionnels courageux voulant défendre le renouvellement des idées, le renouvellement des personnes et le renouvellement des pratiques politiques dans notre ville.

Je ne crois pas aux consignes de vote : personne n’est propriétaire des voix de ses électeurs, un candidat n’est pas le joueur de flute de Hamelin qui entraine les petites souris ou les enfants dans son sillage…  Chacun est libre de son choix.

En tant qu’acteur politique local, élu au conseil municipal depuis 2009, adjoint au Maire depuis 2014, et candidat tête de liste en 2020, je dois donner mon avis murement réfléchi grâce au confinement à propos du second tour de l’élection municipale à Perpignan. Un choix donc qui n’engage que moi :

Je n’appellerai pas à voter pour le front républicain, car c’est devenu un extincteur du débat public.

Faire barrage à certains candidats est devenu un prétexte hypocrite et sous alibi moral pour imposer de voter dans un seul sens.

C’est une atteinte manichéenne au pluralisme politique et à l’essence même de la démocratie.
Je n’appellerai pas à voter pour le front républicain derrière le maire sortant de Perpignan car il ne peut conduire qu’au statu quo et à l’entretien des pratiques et des clientèles politiques contre l’intérêt général. »