« Nous n’avons rien à faire avec l’extrême droite de Louis Aliot » affirme Olivier Amiel

Olivier Amiel, conseiller municipal de Perpignan, trésorier départemental Les Républicains nous communique avec prière d’insérer :

« Dans une tribune au journal L’Opinion, le député d’extrême droite Louis Aliot considère que le parti Les Républicains s’est effondré et qu’il n’aurait pas d’autre choix que « d’accepter la main tendue du Rassemblement national ».

Clairement, son propos vise à récupérer les élus de droite qui paniqueraient pour leurs fauteuils en leur proposant de « prendre » ensemble des municipalités. Ce n’est pas un projet pour les villes, mais pour les partis. Faute de cadres compétents, l’extrême droite cherche à dévoyer des cadres sans scrupule.

Nous avons connu une défaite électorale, nous n’abandonnons ni notre honneur ni nos projets. Le seul choix qui s’impose à notre parti Les Républicains est celui de la clarté politique et de la fidélité à nos valeurs. 

Nous devons continuer à proposer une offre politique clairement à droite sans tomber dans le piège du rapprochement ou des alliances contre-nature tant avec En Marche qu’avec le Rassemblement National. 

Nous n’avons rien à faire avec l’extrême droite de Louis Aliot. 

Nous ne voulons pas fragmenter la société française en groupes antagonistes, nous voulons la rassembler. Nous ne voulons pas tenir des promesses irréalisables, nous voulons réformer. 

Louis Aliot souhaite depuis Perpignan « lancer un mouvement » de rapprochement des deux partis, pour ma part je ne veux pas établir une stratégie nationale pour reconfigurer les relations entre droite et extrême droite, je veux pour ma part seulement m’occuper des habitants de ma ville en restant fidèle à mes convictions. 

Cette tentative d’opération de séduction de la part d’un élu que j’avais déjà comparé au personnage de bande dessinée du « Concombre masqué » tant il cachait son appartenance à l’extrême droite, doit être prise pour ce qu’elle est : une volonté de débauchage, effectuée par un apparatchik du FN depuis ses débuts en politique, qui se drape en rassembleur. 

C’est la vie quotidienne de nos administrés notre sujet, leur logement, leur sécurité, leur emploi, non de chercher une alliance car on nous ferait miroiter que c’est notre intérêt personnel. »

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