« Montner : une cave sans toit, ni moi ? » par Jean-Claude Pascucci

Montner

Jean-Claude Pascucci, conseiller municipal d’opposition de Montner nous communique sou le titre « Montner : une cave sans toit, ni moi ? » avec prière d’insérer :

Caves municipales, caves particulières municipales, ou caves partagées, la population aimerait en savoir d’avantage.

En effet, des chiffres donnés à la presse semblent être contradictoires et en augmentation au fur et à mesure du temps passé.
Ainsi, dans l’Indépendant du 9 mai 2015, nous apprenions qu’une cave de 1 500 m², pour un coût d’ un million d’euros été en projet.
Dans un autre article paru dans la même presse sous la signature d’Estelle Devic, parlant toujours de la cave, nous pouvions lire « : le projet de deux millions d’euros devrait être financé par les subventions ».
Enfin, dans le Midi Eco catalan 2015-2016, il est donné le coût de 2, 17 millions d’euros, la commune apportant 20 %, soit quelque 400 000 euros empruntés à taux préférentiel et remboursés par les loyers des vignerons. Elle prendrait corps sur une surface de 2 179 m². (A notre connaissance, dans la liste des noms transmise par les services municipaux, aucun viticulteur n’habite au village . Nous donnons cette information sans le moindre ostracisme.)
D’autre part, une constante dans tous les communiqués, cette dernière indiquée par monsieur Barbaro maire du village, parlant des viticulteurs, « les banques ne les ont pas suivis ».
La question est donc posée. Est-ce que les vignerons concernés sont solvables, surtout en cette période de crise pour la viticulture ? Seule la déclaration de récolte 2016 pourrait nous permettre d’avoir une appréciation. À combien s’élèveront les remboursements ? En cas de non-paiement, que se passe-t-il ?
Ainsi, si nous suivons la presse, nous sommes passés d’une cave installée sur 1 500 m² pour un coût d’un million d’euros, à une structure de 2179 m² demandant un investissement de 2,17 millions d’euros. Il nous apparaît donc, que des éclaircissements sont nécessaires pour éviter les rumeurs, pour éviter de désunir le village. En cette période, c’est le rassemblement qui est nécessaire, en question dans tous les propos.
Ceci dit, en tant que conseiller municipal d’opposition, je revendiquerai toujours, et avec le plus de force possible, l’idée que « l’argent public doit rester au public ». Je revendiquerai toujours l’idée que si les électeurs m’ont élu pour faire avancer le village dans le XXIe siècle, il ne m’ont pas élu pour faire n’importe quoi.

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En ce sens, j’ai demandé aux instances dirigeantes de l’agriculture (président de la Chambre, présidente de la coopération, président des vignerons indépendants) de nous recevoir pour évoquer ce problème. La même démarche a été faite envers les responsables politiques départementaux, en l’occurrence Madame Beuze, Monsieur Chivilio.
Pour finir mes propos, je tiens à remercier monsieur le maire pour avoir évoqué mon humble personne, pendant la présentation des vœux à la population, en soulignant mon opposition au projet de cave.
Ce n’était certes pas le moment de rentrer dans un débat à ce moment-là, réservé à la convivialité, au vivre ensemble, à la joie de fêter la nouvelle année.
C’est d’ailleurs ce que je fais, avec un peu de retard je m’en excuse, en m’adressant à toute la population, en souhaitant mes meilleurs vœux à toutes et à tous.