Le samedi 29 mai, à Perpignan, quelques centaines de personnes ont défilé entre la place Catalogne et le Castillet pour dénoncer la récente décision du Conseil Constitutionnel qui censure en partie la loi sur les langues régionales – appelée « Loi Molac » du nom du député de la 4e circonscription du Morbihan (Bretagne), Paul Molac -, et remettrait en cause l’enseignement desdites langues en immersion.
Période électorale oblige et sous un ciel estival : toutes tendances politiques confondues les élus du Pays Catalan se bousculaient au portillon à l’avant-garde des banderoles, constituant l’essentiel des troupes des manifestants, tandis que le reste de la population semblait indifférent et insensible à l’appel lancé par les défenseurs des langues régionales en général, du catalan en particulier…
