Les moteurs ont à nouveau vibré à Elne

Course poursuite sur terre Elne
Photo: © Yohan Spiral-Emma Reymond-Analoguers

Ce week-end, le circuit d’Elne a accueilli la course poursuite sur terre du Challenge Sud Ufolep. Un retour à la course réussi pour tous ces passionnés de sport mécanique. Frédéric Durand, le président de l’association Sport Auto Passion 66, revient sur le déroulé et l’organisation de la course.

Paddock, stands, cylindrées en tout genre…Le circuit autocross de Saint-Martin retrouvait tous les amoureux de sport mécanique le week-end dernier dans le cadre de la course poursuite sur terre du Challenge Sud Ufolep (CSU). Le CSU organise un championnat « d’une dizaine de courses ufolep dans le sud, chacune est mise en place à un niveau local par des associations de pilotes comme la nôtre » explique Frédéric Durand, le président de Sport Auto Passion. L’association compte 26 pilotes qui s’occupent de l’organisation, « c’est un gros travail logistique, surtout avec les restrictions du moment » assure-t-il.

180 pilotes au départ de la poursuite sur terre

Et pourtant, la course poursuite sur terre de ce week-end a été couronnée de succès avec 180 pilotes qui ont répondu au rendez-vous, « après une année 2020 durant laquelle nous n’avons pas pu mettre en place la course, c’est un vrai plaisir de voir tous ces pilotes sur le circuit. Certains sont venus de très loin pour participer » se réjouit Frédéric Durand.

La compétition a duré deux jours « dans un premier temps, les qualifications le samedi. Puis le dimanche les pilotes ont participé à la course par groupe de quinze en fonction de leurs temps et de leurs catégories » précise ce passionné. Pour ce qui est des catégories, on en trouve onze, elles permettent de départager par puissance les voitures, les karts cross, les buggys…

Compétition et ambiance familiale

« C’est vraiment un grand spectacle, il n’y a presque pas de temps mort, les manches s’enchaînent sur la piste et les pilotes donnent leur maximum » souligne le président de Sport Auto Passion 66. Durant chaque manche, les pilotes doivent faire 5 tours sur la piste illibérienne d’un kilomètre, « certains atteignent les 150 km/h, c’est impressionnant » ajoute Frédéric Durand. À cette vitesse, les accrochages sont fréquents ce qui pimente davantage la compétition.

« Même si nous sommes adversaires sur la piste, il règne une ambiance bonne enfant durant l’événement, tout le monde se connaît et l’entraide est de mise au moindre souci » témoigne celui qui pilote également.

La passion automobile est souvent une histoire familiale, « nous proposons aussi une catégorie Kart-cross pour les enfants âgés de 12 ans qui est un vrai succès. Cela fait aussi partie de la volonté et des principes de l’Ufolep d’ouvrir la course à tous dans un esprit convivial » conclut Frédéric Durand. Pour cette édition 2021, quelques spectateurs ont pu assister à la course poursuite sur terre, un bon début en espérant un retour à la normale au plus vite.