Les enseignes Perpignanaises disparaissent les unes après les autres…

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Clotilde Font (Perpignan Ensemble), Conseillère Municipale RBM, Conseillère communautaire, nous communique avec prière d’insérer :

Chaque jour apporte son lot de désillusions.

-Hier, nous apprenions le« caillassage » de l’église St Paul du Moulin à Vent par des sauvageons ainsi que le déplacement du centre de loisirs du quartier des Baléares pour cause l’agression des encadrantes qui avaient oser porter des shorts !…

– Aujourd’hui, la fermeture de la boutique H&M de la place Jean Jaurès, au centre-ville, et la suppression de 42 postes pour EAS Industries.

Les enseignes Perpignanaises disparaissent les unes après les autres Beaucoup d’autres sont en situation délicate.

Combien de temps encore allons-nous subir avec fatalité les attaques des centres commerciaux sans réagir ?

Malgré notre bonne volonté, nous avons beaucoup de mal à croire que la marque H&M tire le rideau afin de s’installer dans une surface plus vaste.

Nous restons sceptiques et refusons d’adhérer à de tels arguments.

La clause de « confidentialité » évoquée par la municipalité est un leurre uniquement destiné à masquer la triste vérité.

La réalité est plus cruelle : Encore un rideau qui se baisse !

A n’en pas douter, le centre-ville de Perpignan ne tardera pas à ressembler à une ville fantôme.

Il y a quelques semaines, nous apprenions les difficultés d’EAS Industrie, incapable de faire face à ses dettes qui ne sont que le reflet de la situation de bon nombre d’entreprises locales victimes de la situation économique désastreuse et d’une gestion calamiteuse de notre ville et de notre département.

EAS est juste plus spectaculaire par sa taille et son impact.

Après avoir craint de retrouver 270 personnes sur le marché de l’emploi, tout le monde semble soulagé de constater que « seulement » 42 personnes se retrouvent sur le carreau.

Les 42 personnes licenciées auront, elles, beaucoup de mal à avoir une vision aussi optimiste de l’évolution de ce dossier.

Il est grand temps que la coûteuse Agence de Développement Economique prenne le taureau par les cornes et remplisse enfin son rôle de sauvegarde et de soutien à l’entreprise locale.