Le roman de Cali « Seuls les enfants savent aimer » décroche le prix Méditerranée Roussillon 2018

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Le roman de Cali « Seuls les enfants savent aimer » a reçu le prix Méditerranée Roussillon 2018. La cérémonie d’attribution du Prix s’est déroulée vendredi 16 mars au Conseil départemental.

Avec ce premier roman, le chanteur Cali a choisi de revenir sur le drame de son enfance qui lui a volé une partie de son innocence. Dans « Seuls les enfants savent aimer » l’auteur raconte ainsi l’année écoulée après la perte de sa mère. De l’enterrement – « l’heure qu’il n’a pas vécue » -, jusqu’à ses sept ans, en passant par sa scolarité ainsi que ses vacances ratées en colonie on découvre ce qu’est le quotidien d’un petit garçon qui vient de perdre sa mère pour l’éternité. En replongeant dans ses souvenirs Bruno fait revivre l’enfant qui est en lui pour décrire avec justesse ses sentiments d’antan. C’est ainsi le petit garçon de six ans qui prend la plume et non plus le Cali adulte que l’on connaît aujourd’hui. D’une écriture simple mais percutante, ce petit garçon nous raconte la mort, la douleur, mais aussi l’amour et l’amitié.

Six ans. C’est l’âge où Bruno a perdu sa mère. Six ans. Cet âge marque également une étape importante dans l’enfance. Tel un marqueur spatio-temporel entre deux périodes, c’est un âge qui marque le passage de l’éveil maternel à l’apprentissage primaire. C’est par ailleurs vers cet âge – 6/7 ans – que l’enfant entre dans la période de la grande enfance, appelée aussi âge de raison. En d’autres termes cette étape temporelle est considérée comme le premier pas dans la cour des grands et le début d’un nouveau stade de logique de compréhension. Perdre sa mère à cet âge accélère-t-il ce processus de développement ? Ça fait quoi de perdre sa mère à l’âge où l’on est apte à comprendre la douleur affective ?