Le retour de la goélette Miguel Caldentey dans les eaux catalanes envisagée en 2016

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Le pailebot (ou goélette) Miguel Caldentey est aujourd’hui le plus gros voilier faisant l’objet d’une restauration sur le littoral méditerranéen français.

Depuis 2008, la renaissance de cette embarcation construite à Palma de Majorque (îles Baléares) entre 1913 et 1916 est initiée par un syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU). Ce groupement associe les villes d’Argelès-sur-Mer et de Port-Vendres.

Pour l’heure, les travaux de restauration se poursuivent au chantier école de Mandirac (Aude).

La restauration a le vent en poupe

Une visite sur site réunissant tous les acteurs impliqués dans ce projet était organisée le 23 octobre. Les personnes présentes, dont la plupart suivent attentivement l’avancée du chantier depuis ses débuts, ont pu constater le sensible avancement de la réhabilitation au cours des derniers mois.

Au point qu’un vent d’optimiste souffle sur le canal de la Robine qui longe le chantier école : le retour de la goélette dans les eaux catalanes où seront finalisés les travaux est envisagé pour la fin 2016 au plus tôt.

Certes, des interrogations subsistent : quel port d’accueil (Port-Vendres ou Argelès-sur-Mer) ? Quel mode de rapatriement vers les Pyrénées-Orientales (définir le trajet le plus pertinent) ? Quelles sources de financement pour boucler l’enveloppe budgétaire ?

Une réflexion est menée sur le mode d’exploitation

Mais force est de constater qu’une nouvelle dynamique est insufflée par des partenaires (institutionnels, associatifs, etc.) semblant bien décidés à tenir chacun leur rôle pour que le Miguel Caldentey devienne un séduisant ambassadeur de la Catalogne nord.

Une réflexion approfondie sur les possibles modes d’exploitation du navire a été confiée à Marc Ronet. Cet architecte naval a participé à la réhabilitation de la prestigieuse Hermione.

Suite à l’étude technique et financière qu’il vient de mener, il conclut que seule une exploitation mixte combinant les activités de fret et de plaisance selon les opportunités saisonnières permettra une exploitation commerciale viable du navire.

Le projet semble d’autant plus séduisant qu’une société spécialisée dans le transport de marchandises à la voile s’est d’ores et déjà montrée intéressée pour l’exploitation de la future de la goélette.

La plupart des interrogations devraient être levées d’ici l’été prochain.

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