Le prix Méditerranée des Lycéens 2018 attribué à Sébastien Spitzer pour son premier roman « Ces rêves qu’on piétine »

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Sébastien Spitzer est le lauréat du Prix Méditerranée des Lycéens 2018 pour son premier roman « Ces rêves qu’on piétine », paru aux éditions de l’observatoire. Le Prix Méditerranée des Lycéens 2018 est organisé par la Région Occitanie, le Centre Méditerranéen de Littérature, Occitanie livre et lecture, les Rectorats et Canopés des académies de Montpellier et de Toulouse, et la Caisse d’Épargne Languedoc-Roussillon. Il concerne tous les élèves des classes de seconde des lycées de la région, établissements publics et privés. 84 lycées et plus de 2 400 élèves ont participé à l’édition 2018 du Prix Méditerranée des Lycéens (PML).

Après l’IEP (institut d’études politiques), Sébastien Spitzer a effectué son service militaire au SGDN (Renseignement militaire) au sein du pôle Affaires internationales et stratégiques (Soudan, Afghanistan). Il est journaliste et a travaillé pour Jeune Afrique, CAPA TV, Marianne, Arabies. Ces rêves qu’on piétine est son premier roman.

Devoir de Mémoire
Passeur d’Histoire, dépositaire du Devoir de Mémoire, le récit interroge sur la notion de survie, l’amour des siens, le sens du sacrifice. « Dans cet ouvrage, j’ai écrit les lettres insensées qu’aurait pu écrire Richard Friedläder, le père adoptif de Magda Goebbels, la femme de Joseph Goebbels, ministre de la propagande à l’époque du Troisième Reich, à sa fille. Je me mets dans la peau de ce père juif qui se retrouve dans un camp de concentration alors que la fille qu’il a élevée pouvait le sauver en un claquement de doigt. Mais elle n’a rien fait », explique Sébastien Spitzer ;

Sous les bombardements, dans Berlin assiégé, la femme la plus puissante du IIIe Reich se terre avec ses six enfants dans le dernier refuge des dignitaires de l’Allemagne nazie. L’ambitieuse s’est hissée jusqu’aux plus hautes marches du pouvoir sans jamais se retourner sur ceux qu’elle a sacrifiés. Aux dernières heures du funeste régime, Magda s’enfonce dans l’abîme, avec ses secrets.

Au même moment, des centaines de femmes et d’hommes avancent sur un chemin poussiéreux, s’accrochant à ce qu’il leur reste de vie. Parmi ces survivants de l’enfer des camps, marche une enfant frêle et silencieuse. Ava est la dépositaire d’une tragique mémoire : dans un rouleau de cuir, elle tient cachées les lettres d’un père. Richard Friedländer, raflé parmi les premiers juifs, fut condamné par la folie d’un homme et le silence d’une femme : sa fille.

Elle aurait pu le sauver. Elle s’appelle Magda Goebbels.
La force du sujet, la profondeur des personnages, le réalisme du contexte historique, l’écriture expressive, pénétrante, intensément musicale, quasi-magnétique et la structure narrative, construite subtilement autour d’une alternance de voix obsédantes offrent à ce roman, une intensité rare et belle. Exceptionnelle.

4 ouvrages étaient en lice pour le Prix Méditerranée des Lycéens 2018 :
– La fille du van, de Ludovic Ninet, éd. Serge Safran
– Ces rêves qu’on piétine, de Sébastien Spitzer, éd. de l’Observatoire
– Looping, d’Alexia Stresi, éd. Stock
– Mon étincelle, d’Ali Zamir, éd. Le Tripode.

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