Le Printemps des Poètes s’est invité à l’Université de Perpignan

Le livre d'or du Pintemps des Poètes

Comme chaque année, le Printemps des Poètes est de retour. Cette semaine, l’événement était d’ailleurs présent à l’Université de Perpignan !

Le livre d'or du Pintemps des PoètesLancé en 1999 sous l’impulsion de Jack Lang, Emmanuel Hoog et André Velter, cet événement majeur de la culture francophone en est à présent à sa dix-septième édition. Cette année, le thème n’est autre que « L’Insurrection Poétique ». Une thématique que nous avons eu le loisir d’explorer jeudi 19 mars à la Bibliothèque de l’Université de Perpignan Via Domitia.

Le Printemps des Poètes à Perpignan
Une partie des personnes présentes sur place © C.Trucharte

Plus d’une trentaine de personnes étaient présentes afin de célébrer l’art poétique autour d’une exposition et d’un buffet composé de nourriture physique et spirituelle. Pour Marie David, étudiante et coorganisatrice de l’événement, c’était une véritable envie que de faire vivre et d’animer cette rencontre :

« Cela faisait plusieurs années que la Fac n’avait pas organisé le Printemps des Poètes. Pour y avoir participé lors des précédente éditions, j’avais vraiment à cœur de faire partie des organisateurs. »

Pour l’occasion, le service culturel et communication de l’université, la bibliothèque mais aussi une dizaine d’étudiants ont tous œuvré pour que le Printemps des Poètes renaisse de ses cendres. De grandes banderoles, prêtées par l’association Les Labo de Babel étaient affichées dans le hall d’entrée, tandis que plusieurs poèmes illustrées et encadrés habillaient le premier étage du bâtiment.

L’artiste Muriel Valat exposait quant à elle plusieurs de ses œuvres contemporaines. Enfin, des lectures de poèmes de plusieurs nationalités furent faites à voix haute par des étudiants et des professeurs. Parmi les poèmes concernés, il y avait notamment ceux d’Antonio Machado, des créations personnelles, mais également quelques vers du poète syrien Nizar Kabbani, extraits de L’amour sans limite.

Un chose est certaine, cet après-midi riche en émotion aura eu le mérite de nous prouver que notre société a encore soif d’art !

Après tout, Alfred de Musset ne disait-il pas « Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse » ?

Les labo de Babel pour le printemps des poètes
Les banderoles des Labo de Babel © C.Trucharte