Le premier grand congrès du mouvement Oui au pays catalan s’est tenu ce 25 novembre

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Jordi vera

Le mouvement Oui au Pays Catalan nous communique sous le titre « Premier grand congrès : objectif 2020 ! », avec prière d’insérer :

« Ce samedi 25 novembre s’est déroulé notre premier grand congrès à la Salle des Fêtes de Pézilla-la-rivière, sur le thème « Après la fondation, la consolidation », en présence de 200 personnes. Cet événement a fait suite à la naissance de notre formation, il y a un an, en opposition à la dénomination régionale « Occitanie ». Notre force publique, pertinente et dynamique, sera décisive lors des élections municipales de 2020.

L’animation de cet événement a été confiée à Fabienne Meyer, cadre bancaire à Perpignan, Philippe Simon, membre fondateur de notre force politique, cadre commercial à Cabestany et Joaquim Fernandez, dirigeant d’une entreprise de communication. En introduction, Mme Nathalie Piqué, adjointe au maire de Pézilla, déclarait « Notre ville vous ouvre grand ses portes », puis notre chargé d’organisation, Mateu Malafosse, chef d’atelier d’une grande concession automobile en Roussillon, lançait l’objectif : « Nous insistons sur les sections locales, de Perpignan au Capcir, de Cerbère à Prats de Molló (…) Nous voulons entrer dans chacun de nos 226 conseils municipaux à l’occasion des municipales de 2020 ».

Jean-Luc Pujol, maire de Fourques et producteur de vins, membre fondateur de Oui au Pays Catalan, a abordé l’économie en affirmant « l’aéroport de Perpignan doit accueillir 1 million de voyageurs par an pour irriguer économiquement le territoire par un tourisme de qualité », ou encore « l’Université de Perpignan doit être un moteur économique qui forme nos jeunes au potentiel du pays : Grenoble est un excellent exemple en la matière ». Ancien conseiller régional, J.L. Pujol a mis en avant les secteurs d’avenir : « la robotique appliquée à l’agriculture, l’économie numérique et la naturalité » ainsi que les énergies renouvelables, qui sont « notre sidérurgie de demain ». Son intervention s’est conclue par l’évocation d’un « fonds d’investissement territorial » et d’une « image de marque » sur le modèle du Pays Basque, qui évoque « le territoire, la gastronomie, la culture etc ».

Les questions du public ont abordé l’Entreprise et l’appartenance au territoire, l’engagement local, les solidarités catalanes et le partage identitaire. En conclusion de ce congrès de qualité, notre coordinateur général, Jordi Vera, s’est félicité de la « structuration d’un large mouvement, capable d’entraîner avec lui la majorité des élus des Pyrénées-Orientales ». Tel est le défi posé par Oui au Pays Catalan : peser sur le débat public et obtenir une Collectivité territoriale Unique (CTU), selon l’article 72 de la Constitution, afin de décider à Perpignan, dans l’intérêt de tous. Dans cet esprit, la Charte européenne de l’autonomie locale (1985), ratifiée par Jacques Chirac en 2007, constitue un cadre légal de premier ordre. Il s’agit de doter les Pyrénées-Orientales d’une administration adaptée aux nécessités, et non plus sourde aux impératifs du territoire, dans le cadre de la République Française. »

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