Latour-de-France/ Maison de santé : la solution enfin ? … Une doctoresse est arrivée

Marguarita Tramullas a milieu de ses futurs patients

Rappelons-nous tous les efforts faits par Marc Carles, maire de Latour et de son Conseil municipal, pour donner les moyens à la maison de santé de continuer son œuvre utile dans le Fenouillèdes, zone rurale qui subit les affres du désert médical.

Rappelons-nous l’Inquiétude des 2500 patients inquiets de l’avenir de la médecine dans ce coin du département. Inquiets de l’avenir en matière de santé pour eux, leurs enfants, leurs familles ; inquiets pour toute la population de ce territoire. Car c’est bien cette notion de territoire qui prime dans la démarche et non pas seulement celle du village de Latour-de-France.

Le théâtre de verdure bien rempli

Une femme médecin est arrivée.

Pour autant, les inquiétudes seront-elles toutes levées au vu du manque flagrant de perspectives à long terme ? C’est ce que Marc Carles, maire de Latour et Jean Sol Sénateur, ont précisé dans leurs interventions. Ils ont rappelé également le rôle de l’Etat et du gouvernement qui, malgré toutes les approches, les mesures prises, n’ont rien fait avancer, laissant une population dans l’angoisse pendant de très longs mois. Heureusement, dirons-nous et comme l’a rappelé Marc Carles, que des efforts financiers importants ont été réalisés par les collectivités concernées pour garder la maison de santé vivante, prête à l’emploi, si vous voulez bien nous excuser l’expression.

Marc Carles présentant la nouvelle arrivante en blanc sur la phto

Jean Sol, devait également remercier les nombreux élus des villages voisins venus souhaiter la bienvenue à madame le médecin, Marguarita Tramullas. Arrivant de Palma de Majorque, le ressenti de tous les présents, est qu’elle a vraiment envie de s’intégrer à la population, pour mieux la connaître, pour mieux être au service de celle-ci pendant de nombreuses années.

Monsieur le Sénateur, dans son intervention, devait livrer son sentiment, en rappelant que le combat était loin d’être terminé pour empêcher la vallée de l’Agly de devenir un désert médical sans retour possible. Il a assuré les quelque 200 présents à cette initiative de bienvenue, de sa présence et de son appui dans les temps futurs, sur cette même continuité. En fait, ce mercredi 30 août, est à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire de ce territoire, pour lequel des élus ont montré toute leur détermination à être au service de leurs concitoyens, et ce, au-delà de la non prise en compte par l’Etat, d’un gros problème lui incombant, celui de la santé publique.

Le sénateur Jean Sol accompagné de Carole Del Poso est venu dire que demain il sera toujours là !

Ils ont levé ainsi un coin du voile de ce fléau qui hante trop souvent les esprits. Celui du : « Il n’y a rien à faire, le voile du renoncement » Ils ont ainsi montré qu’il y avait toujours quelque chose à entreprendre. En première ligne dans cette démarche, le maire de Latour-de-France, Marc Carles et le président de la Communauté de Communes Agly-Fenouillèdes, Charles Chivilo, présent à cette soirée de bienvenue.

Un apéro pour terminer le message de bienvenue

La commune de Latour-de-France, ou la convivialité est toujours de mise, n’aurait su terminer ce grand moment pour tout le territoire, sans offrir l’apéro à tous les participants. C’est ainsi que ces derniers ont pu se retrouver lors de ces précieux instants. Ces derniers permettent toujours les rencontres, les échanges. A cette occasion, les témoignages d’amitié peuvent se propager, souvent grandir, et devenir une règle de vie. Une manière importante de rapprocher les citoyens, leur permettant d’envisager l’avenir sous de meilleurs auspices.

Un agréable apéro ou les discussions ont continué bon train.

À notre tour, au nom de la rédaction, de souhaiter la bienvenue à Marguarita Tramullas qui, nous n’en doutons pas, restera longtemps présente sur notre territoire. Cette présence et cet engagement, permettront certainement à d’autres médecins de se poser la question du devenir du monde rural en matière de santé, mais aussi du bien vivre dans celui-ci. Un rôle de déclencheur en quelque sorte.

Joseph Jourda