Jeudi 3 mai 2018, l’université de Perpignan, le CNRS, Ecocean, l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et la DIRM Méditerranée organisent avec le soutien de la région Occitanie, la 4ème journée d’échanges sur la restauration écologique des petits fonds côtiers de Méditerranée.
Depuis plusieurs années, des équipes de recherche de l’UPVD, et notamment du laboratoire CEFREM, œuvrent à l’amélioration des connaissances concernant le fonctionnement des zones côtières et du cycle de vie des espèces. En s’intéressant aux zones particulièrement dégradées du littoral, les scientifiques ont pu apporter un éclairage nouveau sur la pertinence des récifs artificiels. Cette journée permettra de réunir des enseignants-chercheurs de l’UPVD, des techniciens, des gestionnaires, des institutions et des partenaires financiers qui feront le bilan sur ces nouveaux types d’écosystèmes.
La restauration écologique marine, un outil efficace pour améliorer l’état de la biodiversité côtière
L’Université de Perpignan-CNRS, Ecocean, l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et la DIRM Méditerranée organisent, avec le soutien de la Région Occitanie, la 4eme journée d’échanges sur la restauration écologique des petits fonds côtiers de Méditerranée (DRIVER 2018), le jeudi 03 mai,
DRIVER est une démarche de coopération associe des chercheurs, des techniciens, des gestionnaires, des institutions et des partenaires financiers. Elle permet, à travers sa dynamique, le montage de projets, le partage et la valorisation de résultats et une contribution à la définition des politiques de restauration écologique des petits fonds côtiers. DRIVER a déjà permis la publication de plusieurs guides et de résultats, disponibles sur le site internet https://www.restauration-ecologique.com/. De plus, depuis maintenant 4 ans, DRIVER organise, chaque année, une journée d’échanges regroupant une centaine d’acteurs.
Nouveaux écosystèmes = nouveaux outils à développer
Depuis plusieurs années, des équipes de recherche oeuvrent à l’amélioration des connaissances concernant le fonctionnement des zones côtières et du cycle de vie des espèces marines. En s’intéressant aux zones particulièrement dégradées du littoral, les scientifiques ont pu apporter un éclairage nouveau sur les écosystèmes artificialisés, beaucoup moins déconnectés de l’environnement naturel que l’on pourrait penser. Dans ces nouveaux écosystèmes, tout reste à développer : aussi bien les connaissances fondamentales, que les outils et leur méthode d’évaluation. Cette journée permet de faire le bilan, à travers quelques exemples, des dernières avancées en la matière.
Une meilleure planification pour plus d’efficacité
En France, mais aussi à l’étranger, la mise en place de solutions de restauration écologique, s’organise à plus grande échelle, afin d’optimiser leur efficacité. Cela nécessite des outils mais aussi des sources de financement et des mesures de gestion efficientes.Les retombées ne sont pas qu’écologique : la restauration écologique est aussi un formidable outil de sensibilisation du grand public. En chiffres et en images, plusieurs exemples seront développés au cours de la journée.