Jacques Cresta s’interroge : Le Maire de Perpignan tiendra-t-il un jour ses promesses ?

Jacques Cresta réagit à l’article paru dans le journal l’indépendant sous la signature de Jean-Michel Collet le vendredi 13 décembre en page 2, concernant le mouvement de grève des cheminots catalans.

Jacques Cresta réagit à l’article paru dans le journal l’indépendant sous la signature de Jean-Michel Collet le vendredi 13 décembre en page 2, concernant le mouvement de grève des cheminots catalans.

Jacques Cresta, député socialiste et conseiller régional, suite à l’annonce du Maire de l’implantation de l’université en centre ville, nous communique sous le titre « Le Maire de Perpignan tiendra-t-il un jour ses promesses ? » et nous prie d’insérer :

« Après avoir annoncé la fac de Droit sur la Dalle Arago, pour faire oublier qu’il ne respecte pas ses engagements de campagne, Jean-Marc Pujol a trouvé une nouvelle astuce : faire des promesses financées par d’autres, qui ne sont plus là pour

démentir.

Ainsi en est-il de cette annonce tonitruante d’un investissement de 10 millions d’euros pour ramener 500 étudiants en centre-ville, un projet sans financement, annoncé sans engagement par un maire pour qui les promesses non tenues sont une méthode d’action et dont les mensonges semblent être le seul projet pour la ville.

Les financements de la Région en matière de recherche et d’université sont inscrits dans un Contrat Plan Etat Région qui est en cours de validation par le Préfet de Région. Les demandes sont formulées par les Présidents d’Université, le Président Lorente l’a rappelé la semaine dernière. Ce projet n’y figure pas. Les services de la Région viennent de me le confirmer : aucun engagement n’avait jamais été pris par Christian Bourquin sur ce nouveau dossier.

Je comprends le désarroi et l’inquiétude de Jean-Marc Pujol face à la désertification du Centre Ville et à la colère des commerçants.

Ce qui compte aujourd’hui ce sont les actes. Il peut, et ça ne coûtera rien à la collectivité, comme je m’y étais engagé dans le cadre de la campagne électorale, geler, dans le cadre du SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale), les extensions

prévues de Zones commerciales.

Aujourd’hui, le Maire veut faire venir 500 étudiants en centre-ville. Il est pourtant celui qui a laissé l’école Maintenon partir, l’école Maso quitter le centre-ville, et qui ambitionne de fermer l’école des Beaux-Arts.

Il est celui qui a soutenu le départ du Tribunal à St Assiscle, Il est celui qui, avec son équipe, prétend sauver un centre-ville qu’il s’est évertué à vider depuis 20 ans.

L’ironie du sort veut que cette promesse de construction pour 10 millions d’euro soit faite à 50 mètres de la rue des Farines où un immeuble s’est récemment effondré, comme d’autres par le passé, malgré des aides de l’Etat et des collectivités de plus de 300 millions d’euros. »