Intrusion violente au collège d’Argelès-sur-Mer : la violence n’a pas sa place à l’école et la Fcpe interroge au sujet de la sécurité dans les établissements scolaires

La Fcpe 66 (Fédération des conseils de parents d’élèves des Pyrénées-Orientales) nous communique sous le titre « Intrusion violente au collège d’Argelès-sur-Mer : la violence n’a pas sa place à l’école et la Fcpe interroge au sujet de la sécurité dans les établissements scolaires », avec prière d’insérer :

« La Fcpe des Pyrénées-Orientales et la Fcpe d’Argelès-sur-Mer condamne fermement toute forme de violence dans les établissements scolaires. Aucune violence physique et verbale n’a sa place à l’école.

Ce qui s’est passé au collège d’Argelès-sur-Mer, ce lundi 6 novembre à 13h15, avec la violente intrusion de 3 individus adultes au sein du collège, est la triste illustration du malaise grandissant et des tensions anxiogènes. Une histoire entre élèves que les parents ont voulu régler par eux-mêmes en faisant intrusion dans l’établissement pour aller trouver dans la cour de récréation des collégiens. Le service de vie scolaire s’est interposé mais un mouvement de foule avec une importante bousculade et certains enfants sont fortement choqués.

La fédération apporte son soutien à tous les élèves et les parents du collège, souhaite que tout l’accompagnement psychologique et le soutien aux élèves soient mis-en-place afin d’aider les enfants qui ont vu ce grave incident, et demande que toute la lumière soit faite sur ces faits de violence.

La crise sanitaire que nous vivons depuis deux ans a bouleversé tous les repères et a fragilisé un équilibre déjà précaire où déjà les personnels étaient en nombre insuffisant. Depuis les confinements successifs, l’accompagnement des élèves et des personnels est largement insuffisant.

La Fcpe 66 et d’Argelès-sur Mer questionne l’Education nationale, la Direction académique des Pyrénées-Orientales, et le Rectorat de l’Académie de Montpellier à propos de la sécurité dans les établissements scolaires :

– Comment 3 individus ont pu s’introduire aussi facilement et vagabonder quelques minutes au sein du collège des Albères ?

– Qu’en est il de la sécurité dans les établissements scolaires et les élèves sont-ils en sécurité à l’école ?

– Qu’en est-il du Plan Vigipirate ? Et de l’alerte Intrusion ? Ou de l’alerte gendarmerie ? Et des exercices répétitions de ces alertes ?

Les faits ont évidemment fortement choqué les élèves demi-pensionnaires qui ont assisté à la scène de violence.

Nous sommes à leurs côtés pour leur permettre d’exprimer leur inquiétude si nécessaire. »