Michel PAGNOUX et Marie-Frédérique BEY pour le 1er anniversaire de REGARTS66 à l’hôtel QUALITY

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Avec, en permanence le sourire aux lèvres, ces deux artistes, aux techniques bien différentes, ces deux artistes ne savent pas faire autrement que s’exprimer dans l’ humour, décalé, critique, parfois caustique, et ça fonctionne ! Exposition du 1° août au 28 octobre tous les jours de 15:00 à 19:00 h.

Michel PAGNOUX (Une), né en Dordogne et catalan d’adoption depuis 50 ans, s’exprime depuis toujours au travers d’un univers cosmico-comique, plus prôche des Comic’s à l’américaine que de la BD traditionnelle. S’il est fortement imprégné de Duchamp et de Dali, il l’est aussi de Mœbius et de Crumb.
Petit calcul : 50 ans, cela veut dire les années 60 et plus précisément 1968. Il est arrivé dans cette mouvance psychédélique en même temps que les Beatles avec « Sergent Pepper’s Lonely Hearts Club Band » et « All you need is love » avec des couvertures de disques délirantes. Comment ne pas être impressionné par une telle révolution musicale sonore, esthétique et graphique ?
Je sais d’ailleurs que Michel Pagnoux peint en écoutant une play-list majoritairement composée des morceaux de cette période, tellement féconde qu’elle traverse les générations et procure encore des plaisirs intemporels. J’ai même vu Michel arborer à la boutonnière un pin de la fameuse langue des Rolling Stones.

Depuis, 50 ans donc, il surfe littéralement dans ces galaxies. Il invente des mondes inconnus, des formes étranges qui n’existent pas, du moins tant qu’il ne les a pas concrétisées sur toiles. Il fait fi de la pesanteur, peint des monstres sympathiques, des formes difformes, pour son plus grand plaisir: se surprendre lui-même, en laissant courir son pinceau au fil d’une créativité anarchique et joyeuse, débonnaire et acidulée.
Est-ce le big bang ou notre avenir ? Peut-être, est-il le seul à le savoir ?
Ces œuvres sont truculentes, elles fourmillent de mini-scénettes et comme un plat gastronomique aux saveurs multiples, il faut prendre le temps pour les savourer, pour chercher et si possible trouver les petit détails, encore plus surprenant, inattendus, qui vont provoquer sur nos lèvres le même sourire permanent qu’arbore Michel PAGNOUX.

Marie-Frédérique BEY est née au Cameroun et vit aujourd’hui et travaille à Argelès.
On ne vit pas inpunément en Afrique. Ce continent a toujours exercé une influence très forte chez tous ceux qui ont eu la chance d’y vivre de manière intime. L’environnement tant matériel, géographique, culturel, humain fait qu’on s’attache à des valeurs profondes et on y développe des liens charnels avec la Terre, reconnue comme une matrice fondamentale, foisonnante, palpipante. On y est plus qu’ailleurs captivé, nourri par la beauté du monde, par ses mystères et par l’irrésistible envie, besoin même, de glaner, de conserver des traces, des témoins de ses vagabondages.
Pour Marie-Frédérique, cette relation à la terre est née dès l’enfance et l’a amené de manière évidente à la travailler, la sculpter. Explorer le corps humain, ce n’est pas que physique, c’est aussi une façon de concrétiser le lien avec le monde.
Puis, un jour elle a rencontré le bronze, qui, techniquement lui a permis de s’exprimer avec d’autres volumes, d’autres formes et d’autres émotions. Le corps est son champ, dans lequel elle capte et restitue des poses, des instants présents qu’elle offre ainsi à la postérité, à l’éternité.

Exposition du 1° août au 28 octobre tous les jours de 15:00 à 19:00 h.

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