Hubert Levaufre/ « Appel du 11 Novembre : « Les crises Covid, crises financières et sécuritaires vont amplifier le phénomène des « parents-hélicoptères » mais pas que… » »

Hubert Levaufre, gérant de la Ferme de Découverte de Saint-André, nous communique sous le titre « Appel du 11 Novembre :
« Les crises Covid, crises financières et sécuritaires vont amplifier le phénomène des « parents-hélicoptères » mais pas que… » », avec prière d’insérer :

« Le rôle normal d’un parent est de donner suffisamment confiance à son enfant pour qu’il puisse aller vers le monde extérieur. Dans le cas des « parents-hélicoptères », c’est-à-dire surprotecteurs, il se produit l’effet inverse : les parents vont chercher beaucoup plus à contrôler la vie de leur enfant dans le but de le protéger de tout, là où un parent classique cherche à pousser son enfant vers l’avenir, à prendre des initiatives et à penser par lui-même.

Dans la montée de la peur et l’angoisse actuelle, beaucoup de parents s’engouffrent dans ce système où chacun se conditionne à être dans le contrôle. Ces habitudes que nous donnons à nos charmantes progénitures vont nous confondre dans la normalité de cette attitude.
Alors qu’il s’agit d’une situation détestable car l’enfant, comme tout individu, a besoin d’avoir son jardin secret et surtout d’établir avec le monde extérieur des rapports de confiance. Cette suspicion des dangers, cette domination par la peur génère des stress trop lourds à supporter pour l’équilibre psychologique. Elle pousse par ailleurs à mentir.

Ce qui se passe chez l’enfant, se propage comme une normalité dans le monde du télétravail, de la politique, de l’entreprise et de toutes les sphères de la vie privée. Cette perte de confiance génère une baisse d’estime de soi freinant la prise d’indépendance, ce qui devrait nous pousser à réagir sur les conséquences de toutes formes de conditionnements que répand cette société du contrôle et de la peur.

« Les parents hélicoptères » désignent les parents qui sont toujours derrière leurs enfants pour les surveiller et les stimuler, comme des hélicoptères planants au-dessus des troupes au sol pour les alerter de la venue d’un groupe ennemi. C’est une métaphore guerrière transférée dans l’univers de la pédagogie et des relations humaines.
La perte de libertés, le couvre-feux, les confinements, les crises Covid, crises financières et sécuritaires amplifient ce phénomène qui donnent des pouvoirs illimités au Gouvernement de la peur.

Alors qu’au premier confinement, certains parents ont pris goût d’éloigner les enfants du monde scolaire. En réaction à ce phénomène et pour d’autres prétextes le Président Macron à soumis à ses Ministres l’interdiction d’éduquer à la maison.

On nous a servi l’école de la confiance en 2019, loi qui a fait passer l’âge de l’instruction obligatoire de 6 à 3 ans ; et voici qu’un an après, le projet de loi anticonstitutionnelle contre les séparatismes vient de nous être dévoilée.
Après la série de décrets liberticides sortis du chapeau Covid, voici venu le moment propice de : « l’obligation de scolarisation ».
Jusqu’à présent, c’était l’instruction qui était obligatoire, et elle pouvait être dispensée dans le cadre scolaire, mais aussi dans un cadre familial. Même si cette seconde option ne concernait qu’une infime minorité des foyers français, le nombre d’enfants non scolarisés n’a de cesse d’augmenter, surtout depuis que la pandémie mondiale impose le port du masque dès l’école primaire.

Il y a d’autres choses qui se cachent bien au-delà de l’intérêt de l’enfant : « les enfants non vaccinés ne pourront plus aller à l’école » La ficelle est-elle suffisamment grosse pour ne pas réagir ?

Cela faisait longtemps que l’État avait dans sa ligne de mire l’Instruction En Famille (Ief) ; depuis des années déjà, nos députés et nos Ministres utilisaient pour prétexte la montée en puissance de l’islamisme pour augmenter et durcir les contrôles.
Est-il pour autant nécessaire de supprimer cette liberté de choisir le mode d’instruction pour ses enfants: « alors qu’elle est garantie par la Constitution et par la Déclaration universelle des droits de l’Homme »

Pourquoi cette accumulation soudaine d’un acharnement contre nos libertés ?
Allons-nous nous en préoccuper ?
Attendrons-nous qu’il soit trop tard ?

En pleine débâcle de la crise Covid, est-ce que demain nous ne basculerons pas dans le New Age*, comme jadis le gnosticisme, qui proposait une spiritualité alternative.

Voilà qu’en très peu de temps sans autorisations de sortie nous ne pouvons plus sortir, plus manifester et demain comme en Grèce « le berceau de l’humanité, recevoir un SMS pour effectuer sa sortie ! »

La peur lobotomise les cerveaux humains. Aussi absurde que cela paraisse notre monde obéit aveuglément.
Autre effet Covid: « la République en Marche envisage une loi pour interdire les photos et films des violences policières* »
Après le couvre-feu, les confinements, puis les lois martiales*, sans que personne ne réagisse ?
Ce qui ce passe est grave, réveillez-vous ! »

*Le New Age (ou nouvel-âge) est un courant spirituel occidental des XX e siècle et XXI e siècle, caractérisé par une approche individuelle et éclectique de la spiritualité. Qu’est-ce que le New Age ? Le New Age n’est rien d’autre qu’un retour aux anciennes idées gnostiques. A proprement parlé, le Gnosticisme a d’abord été un mouvement religieux ésotérique dans les premiers siècles de notre ère qui a rivalisé avec le Christianisme. Il propose une initiation à des vérités secrètes. Seuls certains « élus » peuvent recevoir ces connaissances.
Le gnostique est celui qui possède la gnosis (« connaissance » en grec) – une connaissance secrète mystique capable de faire se rejoindre le mystère humain avec le mystère divin. Les gnostiques, comme le dit Jean-Paul II (Cf « Entrez dans l’Espérance »), détournent la parole de Dieu « au nom d’une connaissance profonde de Dieu ».
Le New Age, comme jadis le gnosticisme, propose une spiritualité alternative en marge de toute les autres religions.
*Violences policières: interdire de pouvoir prendre un agent de police en photo ou en vidéo sous peine de 45 000 euros d’amende et de 1 an de prison. Une proposition de loi sur la « sécurité globale » a été examinée à partir de ce mercredi 4 novembre par la commission des Lois de l’Assemblée nationale, avant d’être examinée du 17 au 20 novembre dans l’hémicycle.
·  L’un des articles du texte prévoit de punir la « diffusion » d’images permettant d’identifier tout policier ou gendarme dans le cadre d’une opération de police si cette diffusion vise à « porter atteinte à son intégrité physique ou psychique ».
·  Une partie de l’opposition et des associations dénoncent une entrave à la liberté d’information, notamment sur les violences policières.
Avec plus de trois cents amendements déposés – dont certains émanent du gouvernement –, les députés vont faire évoluer le texte et préciser les contours de cet article 24. Il s’agit d’une mesure que certains dise caricaturale, à chacun de se faire une opinion et d’agir auprès de son Député. Car avec de telles sommes d’argent et sanctions à la clé on imagine bien certaines inquiétudes pour notre démocratie !
*Les lois martiales: voici une façon très utopique d’envisager notre avenir, néanmoins cette vidéo apporte quelques sujets de réflexion.