Grève/ « Journée blanche du 13 janvier : la Fcpe 66 appelle les parents qui le peuvent à ne pas envoyer leurs enfants à l’école ! »

Pour la Fcpe 66 (Fédération des conseils de parents d’élèves 66), Rémy Landri, président, nous communique sous le titre « Journée blanche du 13 janvier : la Fcpe 66 appelle les parents qui le peuvent à ne pas envoyer leurs enfants à l’école ! », avec prière d’insérer :

« Membres de la communauté éducative, les parents d’élèves de la Fcpe 66 (Fédération des Conseils de Parents d’Elèves des Ecoles Publiques des Pyrénées-Orientales) ont décidé de se joindre à la journée nationale de mobilisation de ce jeudi 13 janvier, en appelant les parents à ne pas envoyer leurs enfants à l’école ce jour-là. Il est grand temps de mettre la personne de l’enfant et ce qu’il vit dans le protocole d’isolement au centre de l’échiquier.

Aujourd’hui, on n’évoque plus les termes de « progression scolaire, niveau, programme, compétences, difficultés des élèves et remédiation, orientation… », qui sont pourtant au cœur de l’école et de l’avenir de nos enfants. Au contraire, on est en train de sacrifier les générations actuelles avec une gestion calamiteuse de la crise sanitaire.

Touchée de plein fouet par la pandémie depuis maintenant presque deux ans, l’école qui subit des restrictions budgétaires sans précédent depuis plusieurs années ne peut plus faire face aux différents protocoles imposés par le ministère de l’Education nationale sans qu’aucun des moyens réclamés demandés par notre fédération de parents d’élèves et les équipes éducatives ne soit accordé aux établissements scolaires.

Comme les enseignants, les parents n’en peuvent plus de subir des protocoles qui changent et qui sont toujours très lourds pour les élèves et les équipes éducatives. Ils demandent au ministre que des moyens en masques, capteurs C02, purificateurs d’air, et en savons, soient véritablement fournis dans les écoles. Et que des campagnes de dépistage massif, notamment salivaire, aient lieu chaque semaine surtout en maternelle où les enfants ne portent pas les masques, et en élémentaire où le nombre d’enfants contaminés explose, mais aussi au sein de l’ensemble des établissements scolaires avec des personnels de santé dédiés. La mise en sécurité sanitaire et la protection des élèves et de tous les personnels éducatifs ne peuvent aujourd’hui se passer de moyens matériels et humains supplémentaires. Il est temps que l’école redevienne un lieu protégé et non la variable d’ajustement d’une politique sanitaire en crise.

Nous réitérons l’urgence de mettre en place un grand plan stratégique en concertation avec l’ensemble de la communauté éducative pour éviter les fermetures de classe et lutter contre la propagation du virus dans les établissements scolaires, aider les élèves les plus décrocheurs avec du tutorat et davantage de remédiation, améliorer la continuité pédagogique avec des équipes mobiles dédiées sur le territoire, adapter les programmes scolaires, remplacer les professeurs absents. »