Créateur de street art, Gary Palmer est aussi un peintre qui exposera ses toiles et dessins dans le cadre de la « carte blanche » à Ben Caillous, jeune graphiste talentueux, à la mairie de Saint-André tout au long du mois d’août aux côtés de Alain Brégui (peintures cinétiques), Moussa Ba, artiste sénégalais réalisant des masques africains, et Jérôme Gelès (mobiles). Vernissage le 4 août à 18h.
Mouss’Art, artiste plasticien sénégalais
Né à Dakar en 1974 et originaire du Fouta, Moussa Ba faisait des va-et-vient entre Dakar et le Fouta au Sénégal puis un jour il se rendit à Popengine et prit le nom de Mouss’Art. Ancien éleveur de bœufs, cet artiste est installé dans une case qui surplombe la plage de Cupaam à Popenguine.
Ses œuvres réalisées à partir d’objets hétéroclites récoltés un peu partout sont inspirées par le paysage et les traditions de la brousse.
Bouchons, clefs, cuillères, fourchettes, montres, capsules, perles, bois, toile, pinceaux, cadenas, bois flottés, calebasse, bijoux, chaines, bracelets, cordages, semelles de chaussures, paille, heurtoirs, pierres, … , tous ces objets jetés reprennent une nouvelle vie à travers ses masques africains.
Ses créations sont achetées par des clients étrangers, au grès des rencontres et des coups de foudre. Ses clients sont essentiellement allemands mais aussi espagnols, français, touristes, collectionneurs, architectes….
Ben CAILLOUS
Benjamin Caillous est né le 24 décembre 1989 à Saillagouse en Cerdagne. Il a fait des études en cinéma d’animation à l’IDEM (Le Soler).
Il travaille comme graphiste à Aix en Provence (Bloomylight Studio), à Lille (Adictiz) et en Nouvelle Calédonie pendant un an. Retour dans sa région natale, où il signe divers contrats en freelance avec des agences, des particuliers et des entreprises (dont Ecocup).
Depuis cette année, il a ouvert un atelier à Sorède (13 rue du Campet), qui lui permet de se consacrer à sa passion : le dessin. Il dessine de façon instinctive, en utilisant l’encre de chine et le stylo Bic et réalise des portraits, des croquis, des caricatures, des paysages, …..
Il vient aussi de réaliser son rêve en publiant une bande dessinée, à partir du texte de Pierre Lombarteix «SAM».
Il souhaite se former à un nouveau mode d’expression : le tatouage.
Un voyage au Népal en novembre lui permettra de faire des croquis et illustrations en vue d’une prochaine exposition.
Gary Palmer
Né à Belfast en 1968, Gary a grandi dans la petite ville de Holywood dans le comté de Down, en Irlande du Nord. Après avoir obtenu un baccalauréat en architecture de l’Université d’Édimbourg, il a voyagé dans le monde entier comme streetpainter. Ses peintures «anamorphiques » ont été présentées dans de nombreux festivals en Europe, en Australie et aux États-Unis.
Gary Palmer a obtenu des commandes du musée d’Ulster et du Public Art de Londres. Il a été invité à la Bienal del Sur à Panama en 2013. Ses travaux publics sont publiés dans A Carpet of Dream (entreprises RJD), 3D Streetart (Tectum ), et Chalk on Street (Magcloud).
Il vit maintenant à Venice en Californie et vient passer quelques mois dans un petit village du Minervois, Saissac.
Le travail exposé ici est une série de tableaux gestuels de danseurs, sur papier aquarelle (fait main à Brousse, un petit village dans la Montagne Noire) avec des pigments naturels de pastel bleu de Toulouse.
Sont également exposés des croquis de Saint André peints avec du vin rouge ou du café.
