Et si l’abeille disparaissait ?

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La biodiversité, tissu vivant de la planète, joue un rôle essentiel dans la vie des humains. Parmi les dommages de nos activités humaines sur la biodiversité, celui de la perte des populations d’abeilles est l’une des plus symboliques.

Notre planète se distingue par une grande diversité de vie à la fois visible et invisible. De la bactérie à la baleine, de la pâquerette au baobab, du désert à la forêt tropicale… tout est biodiversité.

Par leur activité, les abeilles sont responsables de la reproduction de 80% des espèces végétales dans le monde. Autrement dit, elles sont indispensables. Cependant, la production de miel et les effectifs en abeilles dans les ruches sont en chute libre.

En 1995, la France produisait 33.000 tonnes de miel, un chiffre qui est passé à 10.000 en 2015. En effet, l’année 1995 coïncide avec l’apparition dans l’agriculture des insecticides de type néonicotinoïdes désormais interdits. Les chercheurs s’apercevront par la suite que les néonicotinoïdes s’attaquent au système nerveux des abeilles, causant une augmentation terrible de la mortalité : de 5% en 1995 à 30% en 2015, une véritable hécatombe. Parmi les autres causes possibles, on retrouve la dégradation de l’habitat des abeilles, la prolifération de parasites (varroa destructor) et de prédateurs (frelon asiatique) ainsi que la pollution atmosphérique.

Les scientifiques ont nommé ce phénomène : le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles. Entre 2006 et 2007, 25% des abeilles domestiques américaines ont disparu et divers pays en Europe sont touchés par le fléau.

Savez-vous que 70% des fleurs sauvages ont disparu de la surface du globe ? Que les abeilles sont essentielles dans les 3/4 des cultures agricoles ? Qu’elles participent à 35% de la production alimentaire mondiale ?

Une prise de conscience est nécessaire avant que ce ne soit l’humanité qui disparaisse…

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