Estagel : un samedi à la chasse !

Des grilles, des jeunes, des moins jeunes, heureux de l'ambiance conviviale

Disons-le tout de suite.Cette matinée, organisée pour une battue au sanglier, s’est traduite par un temps de chasse sans prélèvement.

Pourtant, les chiens d’Anthony le piqueur, ont bien levé le gros gibier. Louis, à bien entendu les branchages craquer. Mais voilà, sécurité oblige. Il n’a pas pu tirer. 

Des règles strictes

Les règles, fort heureusement sont strictes. « Identifier, épauler, tirer ». Si ces critères ne peuvent pas être respectés, le tir n’a pas lieu. C’était un jour de malchance pour Louis, bon tireur toutefois. Le sanglier continue de gambader vers « Roubials », lieu dit ou avait lieu la battue..
Le palmarès de l’équipe à ce jour est pourtant éloquent : 41 sangliers, 15 chevreuils. Et la saison va encore continuer jusqu’à fin février, début mars.
Mais en cette matinée du samedi 28 décembre, l’enjeu était finalement autre que le palmarès de chasse. Il se situait au niveau du repas de fin d’année. Ce dernier, devait se dérouler au local des chasseurs situé à deux pas de la promenade des platanes.
La convivialité requise en de tels moments, devait être rehaussée par la cuisson de 10 kg de moules, accompagnées par de « l’ail y oli », mais aussi par quelques douzaines d’huîtres et bien évidemment, le tout couronné par une belle grillade produite au feu de sarments de vigne. « Comme il se doit », dirons ceux qui ne transigent pas sur les traditions.
Le nectar d’Estagel, devait quant à lui être le petit prince du repas de fin d’année.

Et toujours, des histoires de chasse.


À signaler dans cette équipe de chasse, la présence de nombreux jeunes. La raison en est toute simple d’après les dires d’un des chasseurs averti sur ce problème. « Dans notre chasse, pas d’obligation de participation. Tu viens si tu as envie. Si tu as d’autres obligations de famille ou autres, il est tout à fait légitime qu’elles aient priorité sur la partie de chasse ». 
Voilà une approche différente nous semble-t-il, qui mérite une pause dans la réflexion, pour donner à la chasse qui est une tradition, un moment de détente, de plaisir, une nouvelle force pour se pérenniser. 
Rendez-vous était pris pour d’autres chasses, d’autres rencontres avec dame nature, ou la convivialité restera le seul véritable trophée.
Joseph Jourda