Estagel : les masques de la solidarité

Les machines et les petites mains de la solidarité

C’est ainsi que Sylvia, de sa responsabilité, prenant sur son temps, a commencé de fabriquer des masques en toute sécurité hygiénique.Vite, d’autres personnes, ayant la solidarité ancrée comme une bouée salvatrice au fond de leur cœur, se joints à elles.Grâce à son savoir de couturière, Sylvia conseille à présent pour la fabrication.

Il n’a suffi que d’un déclic, pour que la machine de la solidarité se mette en marche, fonctionne. Tout n’est pas pour autant réglé. Tout n’est pas parfait dans l’organisation. Mais l’esprit est là. Cet esprit capable de renverser les tables, d’aplanir les montagnes. Cet esprit capable enfin, de changer des situations pénibles pour en faire des moments agréables à vivre avec un sentiment noble comme étendard.

Se sentir utile

Dans les moments compliqués que nous vivons, une seule voix résonne chez tous ces bénévoles : être utile !
C’est ainsi que Sylvia est aidée aujourd’hui par Elisabeth, Francine, Guiguitte, Chistelle, Josette, Paméla. Sylvia n’est plus seule. L’appel est entendu, et son écho ne demande qu’à s’amplifier. 
C’est Philippe le coordinateur de cet élan de solidarité. Vous pouvez le joindre au 06 84 82 32 10. Il a accepté la charge de recueillir les noms de toutes celles et ceux qui, ayant des machines à coudre, désirent participer à cet élan. C’est lui également qui vous indiquera le comment faire. Un rôle central en quelque sorte, pour catalyser toutes les énergies et surtout, permettant d’être efficace. Même en ces moments de confinement, chacun est pris dans sa vie familiale, son travail. D’où, l’utilité d’un coordinateur. Pourtant, Philippe ne sait pas coudre, mais il souhaite être utile. Et, n’en doutons pas, il le sera.
Ultérieurement, lorsque toutes ces choses auront pris leur place, les informations seront transmises pour savoir dans quelles conditions les masques pourront être distribués et quand ! Sachons que pour la fabrication d’une unité, environ 20 minutes sont nécessaires. 
D’où l’appel pour être le plus nombreux possibles. 
Aujourd’hui, la solidarité a besoin de toutes les petites mains disponibles, ceci d’autant plus, s’il nous est demandé demain d’avoir chacun notre masque.
Alors, plus d’hésitation ! Rejoignez l’équipe de bénévoles.
Joseph Jourda