Estagel : le dernier bulletin municipal dans nos boîtes aux lettres

Une vue de la chapelle SAINT Vincent, sur les hauteurs du village

« Si j’avais su qu’il soit le dernier, j’aurais fait l’effort de le lire » dirait le chansonnier.Ne soyons pas médisant.Considérons a l’avantage l’effort fait pour sa parution.
Au mois d’avril prochain, cela aurait fait un an que la population à eu l’avantage, pour la dernière fois, de prendre connaissance de la vie du village, des réalisations, des engagements pris. Un an déjà. Un an pour publier un bulletin municipal. Que s’est-il passé dans cette longue période ?

D’un budget présenté comme superbement positif, à des oublis manifestes.

Si l’entretien du village est le contenu essentiel du bulletin, les élections municipales obligent, il nous semble opportun d’apporter une appréciation qui, nous l’espérons, sera ressentie comme voulant s’inscrire dans l’avenir d’Estagel parcourant le 21e siècle.
Pour le budget, nous pourrions nous réjouir que la commue ait une capacité d’investissement potentiellement élevée. Encore faut-il investir. Nous pensons qu’il existe une confusion. Entretenir une cité, n’a strictement rien à voir avec des investissements réalisés pour insuffler une marche en avant profitable à tous les citoyens en ce qui concerne l’économie.
Investir, pour Estagel, aurait été de raser l’ancienne école (vendue 300 000 euros aux HLM) pour en faire un parking en prévision de la déviation. Les visiteurs auraient pu ainsi s’arrêter sans problème. Le stationnement aurait été réglé pour une longue période. Investir, serait de concrétiser la réfection de la halle aux sports qui souffre énormément. Investir encore, serait de remplacer la salle Arago ainsi que la mairie attenante, bâtiments qui ont eu leur heure de gloire, par une structure digne des habitants d’Estagel. Investir encore et toujours, serait de donner les moyens à la commune, d’aider les propriétaires des trop nombreux appartements vacants, à trouver les solutions pour rénover. Rénovations qui entraîneraient des créations d’emplois chez les artisans.

Des bâtiments qui ont eu leur moment de gloire


Une commune qui n’investit pas, s’appauvrit, et avec elle tous les habitants. À la différence, avec une entreprise privée, c’est que le patron assume ses responsabilités individuellement. S’il a décidé de se ruiner, c’est son choix. Pour une commune, une gestion passéiste, à la petite semaine, entraîne la population dans les marasmes d’un puits sans fond aux lueurs blafardes. Il suffit de considérer la disparition, un à un des commerces, pour se convaincre de la morosité économique de notre village.
Un oubli surprenant est à noter. À deux reprises, les Gilets jaunes ont occupé pacifiquement, sans aucun débordement, le rond-point à l’entrée du village. 
Rien ! Aucune appréciation, aucune critique, aucun mot, alors que pendant des semaines, les Gilets jaunes d’Estagel comme les autres, ont crié leur colère devant l’avenir que leur réserve la politique décidée par le président de la République. Notre maire, divers gauche, (ex PCF), serait-il d’accord avec cette politique, reconnue néfaste pour le pays par les Gilets jaunes, mais aussi par d’autres qui sont venus les rejoindre ? 
Les départs à la retraite

Nous nous réjouissons que des employés, à la suite de nombreuses années au service de la collectivité, aient pris leur retraite. Nous leur souhaitons de profiter de bons moments, de profiter de la vie encore longtemps, sans avoir la contrainte de se lever tous les matins pour aller au travail. 

Vous verrez, c’est tellement agréable de faire, un peu, ce que nous voulons de nos journées. 
Par contre, nous aurions aimé savoir qui étaient les nouveaux retraités. Ils sont tous à honorer de la même manière, pour leur travail, pour leur disponibilité, leur compétence, avec parfois, des salaires ne correspondants pas aux efforts fournis individuellement. 

Ils ont tous droit, d’une manière identique, à la reconnaissance due à tout travailleur. 
Nous aurions aimé également savoir si les emplois remplacés, vont l’être par des emplois à plein temps, avec les salaires correspondants. Les contrats, avec des dénominations barbares, écartent le bon sens de toute visibilité correcte, écartent la réflexion sur les possibilités de vrai emploi permettant de prévoir un avenir.

Et nos jeunes générations, ont besoin de ces perspectives, loin de tout leurre, pour s’accomplir grâce au travail, et devenir des citoyens à part entière.
À méditer, il nous semble, par tous les candidats potentiels aux prochaines élections municipales.
Joseph Jourda