Estagel: Laurick Destrade : la passion du rugby !

Laurick dans une phase de jeu avec l'USAP.

Il est né dans le chaudron du rugby aux couleurs catalanes. Il faut le dire : il a de qui tenir ! En effet, nombreux ont été ses cousins et oncles, à porter les couleurs catalanes sur les prés verts, qu’ils soient à XIII ou à XV. Ils l’ont toujours fait avec panache, avec ce sang généreux qui caractérise les grands joueurs.

Né à Estagel, il ne pouvait en être autrement pour Laurick. En effet, pendant longtemps, ce village a été un temple du rugby plus particulièrement à XIII. Mais peu importe après tout le XV ou le XIII. Ce qu’il est important de retenir, est que ces deux rugbys ont permis à des adolescents de forger leur caractère, de devenir des hommes. Ils l’ont fait dans le monde de l’ovalie ou la camaraderie, l’esprit de solidarité, de sacrifice, parfois, sont les règles d’or essentielles pour avancer, pour construire, pour obtenir des résultats à la hauteur des espérances.

Laurick et sa passion

Incontestablement, il est question effectivement de passion. Ces premiers pas, il les a faits à l’ESBAC, l’entente Espira-Baixas à XV. Il avait tout juste 4 ans.

Laurick à l’ESBAC

Ne soyons pas dupes. Certainement que Régis son papa, a été pour quelque chose dans le choix de ce sport emblématique du pays catalan. Soulignons au passage, que ce dernier continue d’emmener sa fierté de fils, deux fois par semaine aux entraînements. Cela aussi porte un nom : l’attachement à certaines valeurs.

Laurick à Estagel XIII

De l’ESBAC, le voilà arrivé à l’école de rugby de son village, à XIII cette fois. Il y restera deux ans également.
C’est ainsi qu’à l’âge de huit ans, il finit par endosser les couleurs d’un des deux clubs fanions, celui de l’USAP. Comme chacun le sait, l’USAP est le mythique club roussillonnais avec un passé des plus prestigieux. Aujourd’hui, âgé de 13 ans, Laurick est minime 2e année et joue au poste de talonneur. (L’année prochaine, il sera cadet.). Parfois pilier, précise-t-il. « En tronche, » donc, là où les chocs sont encore les plus virils, mais moins dangereux, grâce aux nouvelles règles. Ce qui a notre humble avis est une bonne chose.

Régis à gauche et Laurick

Et déjà des résultats sportifs

C’est ainsi que cette année, son équipe, fini 3e du « Super Challenge National » derrière Bègles et Aix-en-Provence. Deux noms également, qui résonnent dans nos oreilles, synonymes du haut des classements rugbystiques. Mais Laurick n’a pas l’intention de s’arrêter là. Déjà, d’autres épopées se bousculent dans sa tête bien faite. Il participera en septembre, à une coupe du monde, cette fois avec son collège.
Et les entraînements vont reprendre le 18 juillet. D’ici là, Laurick continuera d’entretenir sa forme avec la course à pied, la natation, la gymnastique. Comme nous le dit son papa : « C’est bon, il gère ».
Si tout passe par un travail de chaque jour pour chaque joueur, l’ambiance est pour beaucoup dans une équipe. N’oublions pas que le rugby est avant tout un sport collectif, avec tout ce que cela comporte comme valeurs essentielles à entretenir.
« Super groupe, super staff », comme devait le préciser Laurick. C’est le mot que nous retiendrons pour souhaiter une bonne continuation au groupe, à Laurick. Ils vont continuer, soyons-en certains, de faire flamboyer haut et fort, les couleurs du pays catalan sur tous les stades de France et de Navarre.

Joseph Jourda