Estagel : la chaleur torride a fait des dégâts dans les vignes

Des vignes ont souffert de la chaleur torride

Peu d’anciens pour se rappeler une telle catastrophe.Parfois, la poussière soulevée a pu brûler quelques raisins.C’est de cela dont se rappellent les aînés.Mais jamais sur une aussi grande échelle.Jamais avec une telle force, une telle violence.Finalement, une telle misère.

Les vignerons, les agriculteurs sont des femmes et des hommes, qui ont toujours fait face aux intempéries, aux marchés en perte de vitesse. Ils ont toujours fait face aux aléas de la vie avec un courage indomptable, fiers de leur histoire, de leur passé de lutteurs. Cette fois encore, c’est sûr, ils répondront présent.



La solidarité sera nécessaire

Vendredi, alors que la préoccupation légitime était d’ouvrir ou de laisser les classes fermées pour nos chérubins, les vignes, avec cette année, une récolte prometteuse, devaient subir les assauts incontrôlés d’une météorologie ayant perdu tout repères.
Pour certains, dans la situation économique que nous connaissons, pourront-ils faire face à ce mauvais coup que personne ne pouvait prévoir ?
Renseignements pris, dans le courant de la semaine, les services concernés, vont faire l’état des lieux ainsi que les premières estimations de pertes de récoltes.
N’en doutons pas. La profession sera mobilisée. Mais, pour faire face à une telle situation, la présence des élus, Députés, Conseiller départementaux, Maires, sera indispensable. 

Les raisins sont définitivement perdus


Dans un premier temps pour montrer leur solidarité avec le monde agricole dans son ensemble. Dans un deuxième temps, pour pousser à la roue, pour obtenir les aides qui seront nécessaires pour continuer à produire, à vivre sur les exploitations. Dans notre coin du Fenouillèdes, pour sauver toute une économie ne reposant que sur la vigne et le vin.
Espérons que les vignerons, les agriculteurs pourront compter sur leurs élus. Ces derniers montreront ainsi, que la solidarité n’est pas un vain mot, qu’elle n’est pas faite uniquement de belles paroles.

Joseph Jourda